les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mardi 22 mai 2018

le sens du 26


Le sens du 26

A force de tourner autour peut-être y parviendrons-nous ? Et l’on mesure sur le terrain social et politique, comme sur tous les terrains d’ailleurs, qu’il est plus difficile de faire que de dire. Ainsi de la convergence des luttes ! Depuis les batailles autour du code du travail, le mot est sur toutes les bouches et chacun y va  de sa proposition incontournable, de ses souvenirs fantasmés de mai 68, du Faucon, Yaqua. Dans la réalité, des yeux ouverts ne peuvent que constater une certaine stagnation. Ça converge un peu, assez, mais il en faut plus !

Même si

Même si les cheminots ouvrent une voie courageuse, même si les salariés d’Air France renvoient leur pdg à ses rêves de mettre les syndicats kaput, même si les étudiants bougent et bougent encore, même si la fonction publique se lance dans une nouvelle grève unitaire le 22, même si les organisations de retraités préparent une nouvelle manif le 14 juin. La confluence solide et durable tarde à venir alors que les esprits semblent prêts, que la situation sociale et politique est plus que tendue, que les orientations politiques de Macron et sa clique nous promettent plus pire encore, avec arrogance et violence. Observez les nouvelles stratégies policières : ils tapent sur tout ce qui bouge.

La faire bouillir

La journée du 26 mai devrait permettre de lever les obstacles, d’ouvrir une perspective, de faire descendre et redescendre dans la rue tous ceux qui sont le peuple et qui n’ont rien à attendre des parvenus friqués qui nous gouvernent, du monde de la finance qui les sponsorise. Le 26 mai met en avant l’ampleur du rassemblement à réaliser, dépasse les clivages, met le syndical, le politique, l’associatif dans une même marmite pour la faire bouillir tant et plus, sans réserve. Chacun peut s’y reconnaître pour ce qu’il est. La guéguerre des clans, des cliques et des egos, passe au second plan (n’ayez crainte,  les media se chargeront de brouiller les pistes et les esprits).La question dérisoire du leadership a-t-elle un sens quand l’unité est une nécessité ? Il est heureux que les mentalités aient évolué sur cette question et on pourrait penser à ce que des esprits lucides tirent les leçons des événements pour faire de cette unité la pierre angulaire d’une stratégie politique, sociale, gagnante. Parce qu’enfin c’est cela que le peuple attend : quelque chose qui ressemblerait à une victoire sur les sorts contraires qui aggravent sans cesse ses souffrances.

JMP

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