Je vœux, tu
vœux, il vœux !
Elle est sympathique la tradition qui veut que chaque
passage à une nouvelle année s’accompagne de toute une sarabande de voeux pieux
et moins pieux : les responsables politiques en tête, tout le monde veut
avoir son espace et dire au bon peuple que 2014…. Gnagnagnagna.
J’y vois peut-être aussi comme une angoisse devant un temps
inconnu dont on voudrait conjurer les emmerdouilles qu’il pourrait nous réserver.
J’y vois l’occasion de se donner un peu de force pour
affronter un avenir qui a du mal à nous sourire et qui nous rendrait bien
neu-neu si nous n’y prenions garde. Evitons donc de devenir neu-neu. Et
convainquons-nous que la plus efficace
des décisions à prendre est celle de renoncer enfin à tous les
renoncements pour aller enfin, enfin, enfin de l’avant.
(être ou ne pas être neu-neu)
Enfin construire, parce que nous ne vivons pas une époque
drôle ! Peut-être, et plus sûrement, une drôle d’époque, dirons-nous, où
prolifèrent ceux qui rêvent de nous empapaouter grave (je ne cite pas de noms,
mais vous les connaissez et reconnaissez). Arrêtons de nous cacher, de nous
laisser numériser, enfermer, étouffer.
Parce que, quoi qu’en
pensent les fils des puissants, naître
rien, c’est déjà quelque chose, de très précieux qu’il est de la plus haute
importance de préserver.
. Toujours les grands mots ! Où
veux-tu en venir ?
Mais à ça….
Prendre enfin la parole et tenter de
faire bouger le monde !
Pour trouver
l’étoilenfin, oui, vous la connaissez, elle crèche quelque part tout près de
nous dans la galaxie de l’utopie, et elle hante nos rêves les plus ambitieux.
C’est notre énergie, notre sang, notre feu.
Je voeux, tu vœux, il voeux .
Jean-Marie Philibert.
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