les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

dimanche 12 janvier 2014

je voeux



Je vœux, tu vœux, il vœux !
Elle est sympathique la tradition qui veut que chaque passage à une nouvelle année s’accompagne de toute une sarabande de voeux pieux et moins pieux : les responsables politiques en tête, tout le monde veut avoir son espace et dire au bon peuple que 2014…. Gnagnagnagna.
J’y vois peut-être aussi comme une angoisse devant un temps inconnu dont on voudrait conjurer les emmerdouilles qu’il pourrait nous réserver.
J’y vois l’occasion de se donner un peu de force pour affronter un avenir qui a du mal à nous sourire et qui nous rendrait bien neu-neu si nous n’y prenions garde. Evitons donc de devenir neu-neu. Et convainquons-nous que la plus efficace  des décisions à prendre est celle de renoncer enfin à tous les renoncements pour aller enfin, enfin, enfin de l’avant.        
                                          (être ou ne pas être neu-neu)
Enfin construire, parce que nous ne vivons pas une époque drôle ! Peut-être, et plus sûrement, une drôle d’époque, dirons-nous, où prolifèrent ceux qui rêvent de nous empapaouter grave (je ne cite pas de noms, mais vous les connaissez et reconnaissez). Arrêtons de nous cacher, de nous laisser numériser, enfermer, étouffer. 
                          
 Parce que, quoi qu’en pensent les fils des puissants,  naître rien, c’est déjà quelque chose, de très précieux qu’il est de la plus haute importance de préserver.
.                    Toujours les grands mots ! Où veux-tu en venir ?
Mais à ça…. Prendre enfin la parole  et tenter de faire bouger le monde !                    


Pour trouver l’étoilenfin, oui, vous la connaissez, elle crèche quelque part tout près de nous dans la galaxie de l’utopie, et elle hante nos rêves les plus ambitieux. C’est notre énergie, notre sang, notre feu.  Je voeux, tu vœux, il voeux .
                                                                                                   
Jean-Marie Philibert.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire