To be or
not to be
To be or not to be social ?
To be or not to be moral ?
To be or not to be pauvre ? riche ?
capitaliste ?
To be or not to be craputaliste ou crapulatiste, comme
vous voulez ?
Nous ne cessons d’être confrontés aux alternatives dans un
monde où ils sont nombreux à tenter de nous faire croire que toute alternative
a disparu, qu’il n’y a qu’une voie à prendre celle de la soumission, de l’admiration pour les génies qui nous
gouvernent, et du remplissage des poches pour ceux qui nous exploitent. Comme ils ont le pognon, ils utilisent tous
les moyens à leur disposition pour nous bourrer le crâne, en distribuant de
grasses prébendes à leurs serviteurs les plus zélés qui répètent à
satiété : Shakespeare a dit des bêtises, to be or not to be est un
« énaurme » mensonge, vous n’avez pas le choix, vous ne l’avez jamais
eu, vous ne l’aurez jamais.
Pas le
choix
L’objectif ? Toujours le même nous empêcher de voir le
monde tel qu’il est, la lutte des classes telle qu’elle se perpétue, la société
éclatée telle qu’elle prolifère. Nous faire croitre à la bienveillance des
pouvoirs qui ne sauront que toujours nous échapper. Mais ce n’est pas grave ils
sont bienveillants. Quand ils seront discrédités, ils trouveront les
subterfuges pour nous convaincre d’une possible résurrection de la
bienveillance chez des sbires qui ont les mêmes ambitions : nous faire
suer le burnous et nous faire taire, sans autre espoir que de continuer à suer.
De Sarkozy, à Hollande et jusqu’à Macron, ça roule toujours comme avant. Vous
n’avez pas le choix !
Les
mauvaises graines
Et ils vont dézinguer avec une constance inébranlable et une
cuistrerie sans limite tous ceux, socialistes, utopistes, philosophes,
intellectuels lucides, hommes/femmes en lutte… Tous ceux qui ne pensent pas
comme eux. Ils veulent enterrer l’espoir de ne jamais voir le retour de ceux
qui ont semé les mauvaises graines. Ils vont les baigner d’une telle sauce
qu’on n’y comprendra plus rien jusqu’à nous perdre dans un embrouillamini où la
gauche et la droite, c’est kif-kif, ou
ni-ni, où l’extrême droite n’est plus si extrême que ça.
Et bien sûr dans le burnous vous suerez toujours autant et
même un peu plus, quant aux SDF, ils seront de plus en plus nombreux à se les
geler, les sans-papiers, ils seront toujours traqués sans répit. C’est la
crise, il n’y a plus d’argent, on ne peut pas nourrir toute la misère du monde…
Par contre on peut réduire les impôts des plus riches.
Un système
grippé ?
Mais le système n’est pas si bien organisé que cela. Il peut
arriver qu’il se grippe et que des éclairs de lumière viennent de lieux
inattendus, de temples de la réaction. Ainsi chez nos « amis » les
banquiers, Natixis pour ne pas les nommer, voilà ce qui circule dans une note
dont l’auteur Patrick Artus n’est pas connu dans la sphère RRRRRévolutionnaire.
Il est responsable des études économiques de la banque.
Il voit quelque chose qui l’inquiète : « une baisse de l’efficacité des entreprises des pays de l’OCDE », (le Monde du 6 Février) en clair une réduction du rendement du capital qui pour éviter de perdre des sous s’attaque aux salaires et aux salariés, mais avec une limite, ne pas les affamer totalement… Comme cela ne suffit pas, on est contraint de spéculer sur n’importe quoi. Jusqu’à ce que le système explose. Le petit Patrick rejoint le grand Karl (Marx, bien sûr !).
Il voit quelque chose qui l’inquiète : « une baisse de l’efficacité des entreprises des pays de l’OCDE », (le Monde du 6 Février) en clair une réduction du rendement du capital qui pour éviter de perdre des sous s’attaque aux salaires et aux salariés, mais avec une limite, ne pas les affamer totalement… Comme cela ne suffit pas, on est contraint de spéculer sur n’importe quoi. Jusqu’à ce que le système explose. Le petit Patrick rejoint le grand Karl (Marx, bien sûr !).
Le choix
Capitalistes, tremblez la crise est devant vous !
Il y aurait donc des alternatives : le désordre
capitaliste établi ou l’espérance d’une répartition équitable des richesses, la
justice sociale ou l’injustice, un peu de morale dans un monde de brutes ou pas
de morale du tout, la lutte ou la docilité, la liberté ou la servitude… Etre ou
n’être pas. Le choix !
Jean-Marie Philibert.
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