les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 18 décembre 2019

les retraites ... mais pas que...


Les retraites… Mais pas que…

Certes la question des retraites est dans toutes les têtes, des salariés, des citoyens de ce pays, des manifestants, des grévistes. Les enjeux du conflit sont clairs, au prétexte d’une pseudo-justice, la destruction de pans entiers de notre histoire sociale, avec à l’arrivée une réduction drastique du montant des retraites. Mais la force du mouvement, les propos entendus, les révoltes qui s’y expriment ne se limitent pas à cela : la crise qui touche le libéralisme sauvage qui constitue notre horizon indépassable ne pouvait que produire des effets, tels que la désespérance qui touche des pans entiers de notre société. Quand elle se heurte à l’arrogance de la classe dirigeante, la colère est compréhensible.

En même temps

D’autant que sur des questions aussi essentielles que le pouvoir d’achat, le chômage, la protection sociale, la situation empire, pendant que les revenus financiers se portent à merveille. En même temps… comme ils disent, les Macronistes. Et ils prétendent agir au nom de la justice, de l’universalité, au nom de la démocratie. La retraite à point nous l’aurions plébiscitée lors de la présidentielle… Et les 64 ans ? Et la casse des services publics ? Et la misère des hôpitaux publics ? Ce sont des revendications que nous avons demandé à ces marcheurs à la noix de satisfaire. Et l’empressement à casser les statuts, comme ceux de la fonction publique, comme ceux des enseignants ? Et la porte ouverte à toutes les formes de privatisation ?

C’est parce que la colère est immense et partagée que tous ceux qui souffrent des transports en grève tempèrent leur mécontentement et se reconnaissent au moins en partie dans le mouvement en cours, qu’une majorité de la population soutient le mouvement. Ce n’est pas l’action des régimes spéciaux contre les autres, mais la colère d’un peuple qui n’en peut mais de ses souffrances.

Contre la réaction en marche

Le gouvernement a tort de jouer le pourrissement, il se coupe un peu plus de sa force vive, s’isole et se dévoile pour ce qu’il est vraiment : la réaction en marche !

Sans prendre conscience que les défilés, les manifestants, les contestataires, les grévistes peuvent être plus nombreux encore… jusqu’à le faire trembler un peu plus.

Tiens ! Tiens ! La jeunesse lycéenne, étudiante… Tiens ! Tiens ! L’ensemble du monde du travail, privé et public, les grandes entreprises et les plus petites, les précaires, les sans-emploi…Cela peut faire du monde… concerné par ce qu’il se passe. Tous ensemble ! Tous ensemble ! Tous ensemble !

JMP


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire