les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 21 octobre 2020

RASSEMBLEMENT A PERPIGNAN

 

Rassemblement grave et ému devant la Préfecture de PERPIGNAN

 

Dimanche 15 heures, ils sont plus de deux mille, émus, tristes, déterminés, des enseignants, des parents, des défenseurs de l’école, des travailleurs, des citoyens pour exprimer leur émotion, leur horreur devant un enseignant assassiné pour avoir osé utiliser les caricatures de Mahomet dans un cours d’enseignement moral et civique sur la liberté d’expression et de pensée. Pour saluer sa mémoire et dire plus jamais ça.

Ce rassemblement inhabituel,un dimanche, était à l’initiative des organisations syndicales d’enseignants, des parents d’élèves et pour les participants il répondait à plusieurs nécessités : celle  de la solidarité avec un professeur qui ne faisait que son métier. Les applaudissements prolongés qui ont marqué l’intervention de Jean-Paul Bareil, responsable FSU, au nom des organisations étaient le signe de cette émotion partagée. Ils s’adressaient à Samuel Paty Mais il y avait aussi dans les esprits le  souci de préserver l’école comme lieu de la construction du citoyen, de sa liberté de conscience, de l’émancipation de son esprit éclairé. De défendre la démocratie et la république.

« Réunis pour exprimer notre attachement à l’école, à sa mission d’émancipation… Les enseignants doivent être soutenus dans l’exerce de leur métier… Nous sommes attachés à la laïcité qui garantit la liberté de conscience… »a-t-il dit.

Malgré la douleur collective, de la dignité, de la détermination et la volonté de ne rien céder face aux fanatismes et aux extrémismes et la plus grande vigilance devant toute instrumentalisation.

La veille un rassemblement d’une centaine de fidèles d’Aliot, accompagné de Pujol, devant la Mairie de Perpignan avait une toute autre dimension : il s’y mêlait amalgames faciles et racismes rituels chez ces gens-là. Cela n’est pas pour nous étonner.

Le peuple de Perpignan ne s’était pas trompé : il avait choisi le dimanche. Pour dire « JE SUIS PROF ! JE SUIS SAMUEL !  C’est notre école qui promeut la liberté, l’égalité et la fraternité… »

JMP

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