les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 9 décembre 2020

et les vaccins

 

et les vaccins ?

Le gouvernement prépare une campagne massive

Il est vrai qu’on ne se réveille pas tous les matins avec une pandémie. Il est tout aussi vrai qu’un gouvernement se doit d’avoir une politique de santé et que dans ce cadre-là il doit se préparer à tout, nous préparer à tout. Avec le Covid, malgré la menace, on n’a été préparé à rien

Et maintenant, nouvel épisode, après les masques, les tests, le confinement… le/les vaccins. Quelle préparation ?

En quelques mois des vaccins dont on semble commencer à percevoir l’efficacité ont été mis au point. Certes, compte tenu des précédents, de la rapidité des réalisations, de l’ampleur de la demande, du manque de recul sur leur efficacité et leurs effets, il y a de quoi rester à la fois optimiste et circonspect.

Depuis le début de la pandémie, c’est une des premières bonnes nouvelles.

Pour tout un faisceau de raisons : d’abord le rôle positif qu’ont joué les vaccins dans la lutte contre des maladies qui ont été de véritables fléaux pour l’humanité, la variole, la tuberculose, la polio, la diphtérie, le tétanos, la rage… et des reculs imposés à la mortalité. Face au corona, c’est une première arme.
Mais il suscite inquiétudes, interrogations et oppositions. D’où la stratégie mise en œuvre dans cette campagne. Une vaccination progressive, commençant par les plus exposés, les pensionnaires, les personnels des EHPAD. Des commandes massives pour vacciner 14 millions de personnes de février au printemps, les personnes âgées, les personnels de santé, pour aller vers une vaccination de masse ensuite (200 millions de vaccins comandés), sous surveillance médicale. Il s’agira d’éviter les «vaccins-barnums » en misant sur les médecins généralistes. Une vaccination qui sera gratuite, mais pas obligatoire, avec un suivi médical et une transparence assumée en fonction des nombreuses inconnues.

Le souci est de lever les résistances, dans un moment où elles sont fortes, compte tenu de précédents (H1N1, Hépatite B) et des idéologies rétrogrades qui pèsent sur une époque qui s’interroge. L’enjeu est de taille : collectif, mettre au moins en sourdine la pandémie et reprendre une vie normale, ou personnel, passer à travers les mailles de la maladie. A chacun de prendre ses responsabilités.

JMP
E

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