et les
vaccins ?
Le gouvernement
prépare une campagne massive
Il est vrai qu’on ne se réveille pas tous les matins avec
une pandémie. Il est tout aussi vrai qu’un gouvernement se doit d’avoir une
politique de santé et que dans ce cadre-là il doit se préparer à tout, nous
préparer à tout. Avec le Covid, malgré la menace, on n’a été préparé à rien
Et maintenant, nouvel épisode, après les masques, les tests,
le confinement… le/les vaccins. Quelle préparation ?
En quelques mois des vaccins dont on semble commencer à
percevoir l’efficacité ont été mis au point. Certes, compte tenu des
précédents, de la rapidité des réalisations, de l’ampleur de la demande, du
manque de recul sur leur efficacité et leurs effets, il y a de quoi rester à la
fois optimiste et circonspect.
Depuis le début de la pandémie, c’est une des premières
bonnes nouvelles.
Pour tout un faisceau de raisons : d’abord le rôle
positif qu’ont joué les vaccins dans la lutte contre des maladies qui ont été
de véritables fléaux pour l’humanité, la variole, la tuberculose, la polio, la
diphtérie, le tétanos, la rage… et des reculs imposés à la mortalité. Face au
corona, c’est une première arme.
Mais il suscite inquiétudes, interrogations et oppositions. D’où la stratégie
mise en œuvre dans cette campagne. Une vaccination progressive, commençant par
les plus exposés, les pensionnaires, les personnels des EHPAD. Des commandes
massives pour vacciner 14 millions de personnes de février au printemps, les
personnes âgées, les personnels de santé, pour aller vers une vaccination de
masse ensuite (200 millions de vaccins comandés), sous surveillance médicale.
Il s’agira d’éviter les «vaccins-barnums » en misant sur les médecins
généralistes. Une vaccination qui sera gratuite, mais pas obligatoire, avec un
suivi médical et une transparence assumée en fonction des nombreuses inconnues.
Le souci est de lever les résistances, dans un moment où
elles sont fortes, compte tenu de précédents (H1N1, Hépatite B) et des
idéologies rétrogrades qui pèsent sur une époque qui s’interroge. L’enjeu est
de taille : collectif, mettre au moins en sourdine la pandémie et
reprendre une vie normale, ou personnel, passer à travers les mailles de la
maladie. A chacun de prendre ses responsabilités.
JMP
E
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