les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 24 mai 2021

Le Bois, le Maire et les résistants

 


Le Bois, le Maire et les résistants…

La municipalité d’Argelés renonce à son projet concernant le Bois des pins

Argelés, ce seul nom fait rêver tous les amoureux de mer, de plage, de vacances. Argelés n’a pas été épargné totalement par des formes de tourisme de masse. Argelés a un peu évité la bétonisation forcenée que l’on peut voir ailleurs. Argelés a fait des campings sa planche de salut. C’est peut-être ce qui l’a conduit à préserver ses arbres, sa verdure, un rapport à la nature qui continue à faire son charme et à attirer les touristes et les autochtones, malgré les foules estivales.

Le Bois des Pins, qui en est le cœur vert, l’emblème, le havre de paix et de sérénité où après des heures d’ensoleillement il est loisible de venir se rafraichir, ne serait-ce qu’un instant, est indissolublement lié à la ville. Il a été l’objet de toutes les convoitises possibles, il a été menacé, malade, guéri, un peu rogné, mais il a résisté de par la volonté des argelésiens à qui il appartient.

Un projet fou…

Un mauvais génie sans doute, ou plus certainement une absence de discernement, a insinué dans la tête de la nouvelle municipalité d’y transplanter le marché artisanal qui trônait au rond-point central d’arrivée dans la station. Et de se lancer mordicus dans un projet fou : des risques majeurs d’incendies, de bouleversements  de l’équilibre naturel du lieu pouvaient conduire purement et simplement à sa disparition. Sans décision du conseil municipal, sans avis de la commission de sécurité. Et vas-y que j’installe les baraquettes, l’électricité et tout le toutim. Sans écouter personne.

Et surtout pas les huit cents pétitionnaires qui alertaient l’opinion  sur la nocivité du projet à l’appel de l’ADREA qui depuis des décennies se bat pour la défense  du cadre de vie à Argelés. Il a fallu la menace d’une mise en œuvre d’un recours en justice, il a fallu une énième intervention auprès de la préfecture pour que le maire retrouve ses esprits et démonte les baraquettes qu’il avait commencé à installer.

L’esprit de résistance… Il n’y a que ça de vrai.

JMP

 

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