Le Bois, le
Maire et les résistants…
La
municipalité d’Argelés renonce à son projet concernant le Bois des pins
Argelés, ce seul nom fait rêver tous les amoureux de mer, de
plage, de vacances. Argelés n’a pas été épargné totalement par des formes de
tourisme de masse. Argelés a un peu évité la bétonisation forcenée que l’on
peut voir ailleurs. Argelés a fait des campings sa planche de salut. C’est
peut-être ce qui l’a conduit à préserver ses arbres, sa verdure, un rapport à
la nature qui continue à faire son charme et à attirer les touristes et les
autochtones, malgré les foules estivales.
Le Bois des Pins, qui en est le cœur vert, l’emblème, le
havre de paix et de sérénité où après des heures d’ensoleillement il est
loisible de venir se rafraichir, ne serait-ce qu’un instant, est
indissolublement lié à la ville. Il a été l’objet de toutes les convoitises
possibles, il a été menacé, malade, guéri, un peu rogné, mais il a résisté de
par la volonté des argelésiens à qui il appartient.
Un projet fou…
Un mauvais génie sans doute, ou plus certainement une
absence de discernement, a insinué dans la tête de la nouvelle municipalité d’y
transplanter le marché artisanal qui trônait au rond-point central d’arrivée
dans la station. Et de se lancer mordicus dans un projet fou : des risques
majeurs d’incendies, de bouleversements
de l’équilibre naturel du lieu pouvaient conduire purement et simplement
à sa disparition. Sans décision du conseil municipal, sans avis de la
commission de sécurité. Et vas-y que j’installe les baraquettes, l’électricité
et tout le toutim. Sans écouter personne.
Et surtout pas les huit cents pétitionnaires qui alertaient
l’opinion sur la nocivité du projet à
l’appel de l’ADREA qui depuis des décennies se bat pour la défense du cadre de vie à Argelés. Il a fallu la
menace d’une mise en œuvre d’un recours en justice, il a fallu une énième
intervention auprès de la préfecture pour que le maire retrouve ses esprits et
démonte les baraquettes qu’il avait commencé à installer.
L’esprit de résistance… Il n’y a que ça de vrai.
JMP
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