les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 21 mars 2022

Jupiter monologue

 

Jupiter monologue

Le monologue intérieur, vous connaissez, c’est lorsque dans votre tête vous vous parlez à vous-même pour vous dire des choses agréables, ou parfois un peu moins, selon vos humeurs et les événements qui occupent votre vie. C’est un moyen de se connaître, de s’explorer et je pense même de s’enrichir. Les écrivains, les romanciers en particulier l’ont copieusement utilisé pour nous familiariser avec la psychologie de leur héros. Il y a plusieurs semaines que je me dis que moi aussi, dans ma prose du Travailleur, je pourrais l’utiliser, pour aller un peu au-delà des apparences, des propos ou actions évoquées de notre  président-candidat ou candidat-président, et tenter de cerner ce qui peut se passer  dans les secrets de ses neurones. Allons-y donc.

Jupiter pense.

La baraka

« A qui pourrais-je confier mes pensées jupitériennes les plus profondes, si ce n’est à moi-même. Même Bribri je m’en méfie, elle ne m’a pas vu grandir. Pour y voir un peu clair je suis contraint de me monologuer (sic) tout seul ; J’y parviens sans difficulté. Je suis en mesure de me sortir des pires mélasses. Regardons les gilets jaunes… roulés dans la farine. Rappelle-toi Benalla… dans les oubliettes de l’histoire. La pandémie… j’ai dit tout et son contraire…ils n’y ont vu que du feu. Le confinement…avec un peu de pognon, c’est passé. Des ministres qui font un peu n’importe quoi… un petit savon et ils se calment, même Blanquer le plus allumé de tous. J’ai la baraka. Ma nouvelle mèche me permet de cacher un tout petit début de calvitie. La guerre en Ukraine tombe à point nommé pour me construire, tout seul, une statue internationale. Je ne sais plus si je devrais dire stature ou statue. Je crois que les deux vont bien parce que tout grand homme a besoin des deux…Je téléphone à Poutine quasiment tous les jours, je lui dis que Zelinski n’est pas content, que le peuple ukrainien souffre, que les bombes c’est pas bien, il me répond qu’il n’en a rien à cirer. Et là je ne sais que dire. Je raccroche…après lui avoir dit « à demain Vladimir »

Les élections, une purge

Et puis, je n’arrête pas de l’oublier, il y a ces élections présidentielles auxquelles ma grandeur m’impose de me présenter, quelle purge ! Pour le programme je leur fais le minimum, on continue bien à droite et on récupère tous les traîtres qui se bousculent au portillon du gouvernement. Je supporte Castex quelques semaines encore ; c’est mon antithèse, besogneux et terne. Et puis je le renvoie dans son Conflent. Après ma brillante réélection dont personne ne doute, je vais consacrer mon quinquennat à tout faire pour éviter d’avoir à me présenter à un troisième mandat : j’ai trouvé… sans doute me sacrer moi-même empereur à Notre Dame de Paris quand les travaux seront terminés. Puting ça aurait de la gueule… »

Toute ressemblance avec un personnage existant serait bien sûr totalement fortuite.

Jean-Marie Philibert

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