Le 17 Mars
pour nos salaires !
A l’appel
de la CGT, la FSU, Solidaires, l’UNSA…
Une expression est absente de la lettre que Macron a écrite
pour annoncer sa candidature aux Françaises et aux Français : une
expression avec des mots qui font mal, POUVOIR D’ACHAT !
Le pouvoir d’achat, qu’est-ce ? Ces
travailleurs-manants-rouspéteurs se plaignent toujours, ils veulent plus
d’argent. Et puis quoi encore? Ces questions qui ne perturbent pas les puissants de ce monde sont pourtant dans
toutes les têtes de ceux qui ont du mal à joindre les deux bouts et qui sont
condamnés à vivre de plus en plus chichement de fruit de leur travail (quand
ils en ont un) ou de la charité de pensions et allocations diverses que l’état
ou les organismes sociaux leur versent.
Les miettes
Comprenne qui pourra, les Français ne se retrouvent pas dans
les arguties d’experts qui tentent de leur montrer que leur pouvoir d’achat ne
baisse pas. Et même ils essaient de leur faire croire que la hausse des coûts
de production, l’inflation n’aggraveront pas une situation que l’évolution
favorable du marché du travail contribuera à rendre moins dramatique. Le SMIC a
été revalorisé en octobre 2*2%, en janvier 0*9%. Les négociations par branches
sont en cours. Et même la Banque de France prévoit une nette progression des
salaires sur la durée. En attendant quelques miettes tombent et pas pour tous
et souvent au prix d’interventions syndicales vigoureuses.
D’où les décisions prises par Les organisations syndicales
d’appeler le 17 Mars à une nouvelle
journée unitaire et interprofessionnelle de mobilisation pour l’augmentation
des salaires, avec grève et manifestation.
Dans la fonction publique depuis 5 ans le point d’indice est
gelé, occasionnant une perte du pouvoir
d’achat de tous. C’est une situation quasi identique pour les retraités.
Cette légitime revendication, en plus de la bouffée d’oxygène apportée à la vie de
chacun, peut avoir des conséquences décisives sur une relance économique d’un
pays dont les finances et les financiers continuent à vire grassement du fruit
du travail… des autres.
Donc le 17 Mars, soyons les plus nombreux possible dans la
grève, dans la rue, dans l’action pour qu’une partie de la graisse de la
finance ( c’est du bon gras) tombe aussi dans notre assiette. Le TC y
sera !
JMP
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