les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 2 octobre 2023

TOP (re) DEPART

Le 13 Octobre, TOP-(re)DEPART Malgré une température qui reste estivale. Des signes forts nous indiquent que les vacances, c’est terminé. Scolairement, on savait, les petits sont en classe. Mais politiquement, le premier 49/3 est venu sans surprise obscurcir l’horizon démocratique. C’est du brutal, à la sauce Macron-Borne ! Et socialement le 13 Octobre, l’action syndicale revendicative unitaire devrait, elle, venir éclairer cet horizon qu’ils voudraient nous boucher. Et rappeler au gouvernement, ou à Macron, que rien n’est réglé, que la colère est là, la détermination aussi. Unitaire et européen D’autant que le réforme des retraites imposée à la hussarde montre, plus on avance, sa nocivité, ses incohérences et suscite colère et désapprobation chez ceux qui sont contraints de travailler plus longtemps. La spécificité de cette rentrée sociale est double : l’action est unitaire, reste unitaire, comme elle l’a été tout au long de l’année écoulée (Cfdt, Cftc, Cgc, Cgt, Fo,Fsu, Solidaires, Unsa, Mnl), et elle a un cadre syndical européen. Elle ne peut que se nourrir de l’expérience des mois passés et de ce qu’on sait de la résistance d’un pouvoir qui est incapable de négocier et qui tente de franchir les obstacles par de la com de bas étage. A leurs yeux, le peuple est imbécile. Ainsi de la hausse des prix, du prix de l’essence, du refus d’augmenter les salaires, de la protection sociale, de la transition environnementale, on peut tout se permettre. Sur tous ces terrains du vent. Contre le vent, la pression Une conférence sociale est dans le paysage, concession de Macron à ce qu’il perçoit des colères populaires : pour qu’elle aboutisse à autre chose qu’une accélération de la tramontane, arme préférée des gouvernants, les organisations syndicales veulent accentuer une pression qui n’a pas cessé pendant l’été (voir l’écho de toutes ces luttes dans les TC précédents). Il s’agit de dénoncer une répression syndicale digne d’un autre âge (la poste…), de défendre les services publics (transports…), d’élargir les droits des travailleuses et travailleurs. Il y a une unanimité sur « la nécessaire égalité homme/femme, sur l’augmentation des salaires, du SMIC, des pensions, des minima sociaux, des bourses … » Les droits des chômeurs, la défense des services publics peuvent compléter un paysage, comme les valeurs républicaines et les libertés démocratiques dont les droits de grève et de manifester qui donnent parfois de l’urticaire à des responsables politiques qui ne semblent pas savoir exactement ce qu’est la justice sociale. Jean-Marie Philibert.

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