les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

dimanche 1 octobre 2023

Un plan ou un rataplan

Un plan ou un rataplan… Attal va se prendre bientôt pour Zorro : peut-être que dans sa tête c’est déjà fait. L’abaya, c’est réglé ( ?) ! Passons au harcèlement scolaire. Dès le 27 septembre un plan est présenté : les titres sont faits pour en imposer, « mobilisation générale ». C’est vrai qu’il y a eu plusieurs suicides cette année, donc le jeune Nicolas, c’est vrai que l’administration de l’Education nationale était à côté de la plaque (voir lettres de la Rectrice de Versailles). Il était urgent de réagir : des mesures sont décidées. Des « cours d’empathie » dès les petites classes, (modèle danois ?), constitution d’équipe d’élèves et d’un personnel ressource dans l’établissement, grille d’autoévaluation du harcèlement, journée nationale de lutte contre le harcèlement (le 9 novembre) avec deux heures banalisées pour tous sur le sujet, des équipes rectorales pour intervenir partout où c’est nécessaire. Sur le plan judiciaire, il faudra signaler les faits les plus graves au procureur (quel degré de gravité ?), avec un volet numérique, bannissement des réseaux sociaux pendant 6 mois et confiscation du téléphone. Efficace ? Devant un phénomène ancien qui ne touche pas que l’école d’ailleurs, il ne faut pas être grand clerc pour prévoir l’inefficacité d’un tel plan, un coup de com’ supplémentaire pour montrer que le gouvernement, sur ce terrain (comme sur tous les terrains) est à la manœuvre et qu’il est en mesure de transformer les relations scolaires en monde des bisounours, sans créer le moindre poste supplémentaire, en laissant l’encadrement (éducatif comme social ou sanitaire) )se réduire comme peau de chagrin. Le cas échéant, les acteurs de terrain seront des boucs émissaires faciles à trouver parce qu’ils n’auront pas été à la hauteur des ambitions ministérielles et macroniennes. Macron n’a-t-il pas dit que l’éducation était son nouveau domaine réservé ? Ce coup de com’ lui ressemble étrangement. Jean-Marie Philibert

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire