les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 26 septembre 2012

Les Madres



Les Madres et tout le reste.
Les Madres, propriété privée, entrée interdite… ce n’est peut-être qu’un début.
Pourquoi n’apporterai-je pas ma pierre à cette privatisation forcenée de notre espace de vie ? J’ai envie d’aider ces privatiseurs en tous genres à élargir leur emprise. Ils le méritent : ils ont du pognon !. Quoi de plus humain ! Certes les privilèges ont été abolis une certaine nuit du 4 Août, il y a plus de deux siècles. Mais c’est si loin.
J’ai envie de leur suggérer quelques projets lucratifs.
Privatiser la procession de la Sanch, il suffirait, après avoir acheté les droits à l’archiconfrérie qui l’organise, de faire payer un droit d’entrée dans la belle ville de Perpignan le jour où elle se déroule. La plage de Canet est ouverte à tous les publics et gratuitement :  est-ce normal ? Elle peut  être privatisée et rapporter gros aux mois de juillet et août.
On peut privatiser la Place Arago (le maire de la ville accepterait peut-être de la vendre) et faire payer un droit de passage à tous ceux qui la traversent ; elle est située en plein centre  et elle est très fréquentée.
Il faut rentabiliser l’espace et permettre aux privilégiés, en accaparant cet espace,  de l’être toujours un peu plus.
Cerise sur le gâteau, après les Madres, le Canigou, il faudra payer pour y aller, il faudra payer un peu plus pour accrocher  à la croix le petit symbole de son passage.
Groupama (qui semble n’avoir de mutualiste que le nom) et ses petits copains de la finance ont encore de beaux jours devant  eux grâce aux charmes de notre beau pays …qui n’a peut-être pas envie de se laisser acheter … plumer… voler.
jmp

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire