les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 19 février 2014

etmoietmoietmoi



Et moi, et moi et moi…
Moi, je trouve que dans cette bonne ville de Perpignan beaucoup de ceux qui se réclament de la gauche, ou qui veulent prendre le relais de la dynastie Alduy ne mettent pas assez de soin à organiser leur défaite, qui sera collective ou ne sera pas.
 Lors de l’épisode précédent, celui consécutif à la saga des chaussettes, qui aurait pu conduire la bande Alduy à prendre une retraite méritée (?),  ils avaient déjà utilisé la machine à perdre en multipliant les listes, en jouant la carte de la désunion et ça avait marché. Rappelez-vous Codognes, jouant les zorros. Rappelez-vous Ripoull. Rappelez-vous les trahisons des Grau et autres.
De l’inefficacité congénitale.
On en avait repris pour quelques années de l’incurie, des projets somptuaires, de l’inefficacité congénitale, même si le dernier représentant de la dynastie Alduy avait préféré se retirer sur les hauteurs de la présidence de l’agglo, entouré d’une armée mexicaine de vices (le mot est bien trouvé) présidents, pour laisser à la manœuvre un Pujol qui n’y croyait pas, mais qui avait compris qu’il est avant tout nécessaire d’occuper le terrain, même si c’est pour ne rien faire et le vider de sa substance, comme l’avenue de la gare, par exemple.
Quelques années plus tard, retour à la case départ : la ville est un peu plus endettée, la circulation y est toujours plus difficile, le chômage y reste endémique, les quartiers en souffrance sont restés en souffrance, avec quelques maisons en moins,  qui se sont effondrées entre temps, le centre-ville est moribond. Alduy ne se représente pas, Pujol est devenu grand et il se lance sans son mentor, le front national est en embuscade. La gauche pourrait avoir quelques chances de jouer les trublions et de mettre un terme à des décennies de domination de la droite, de la droite clientéliste, bornée, réactionnaire et un brin pétocharde.
Cela n’avait pas été simple, mais on y était arrivé.
C’est ce qui a incité les représentants du PCF à choisir la voie d’une union claire de toute la gauche pour être présents au second tour (rappelons qu’il faut 10 % des exprimés) et donner l’occasion de susciter un élan populaire. Cela n’avait pas été simple, mais on y était arrivé.
Mais c’était sans compter ceux qui n’aiment la gauche qu’à leur service, au service de leur ego démesuré. Et chacun de se prendre pour la seule issue politique possible. Codognes, bien sûr fidèle à son engagement à faire perdre la gauche, Amiel-Donat et des exclus du parti de gauche, le NPA, lutte ouvrière, peut-être les non exclus du parti de gauche, et Clotilde Ripoull qui en rêve depuis si longtemps. D’autres sauveurs peuvent encore se présenter : la machine à perdre est en marche. Mais cela suffira-t-il ? La certitude de perdre est-elle absolue ? Ce n’est pas si sûr. Mettons donc toutes les « chances » de notre côté.
Et moi ! Et moi ! Et moi ! Il faut que je m’y mette moizaussi. Avec le sens du sacrifice qui me caractérise !  Ça y est, c’est décidé, je me lance et je lance un appel à tous ceux qui ont décidé de perdre avec moi pour une nouvelle liste intitulée : tous ensemble dans la défaite. Il faut que Pujol n’ait aucune crainte à se faire et que le FN garde toutes ses chances voyons. Ça, c’est de la politique ! De la vraie !
Jean-Marie Philibert.
PS : ils fument quoi au TC ?



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire