La
dispersion, l’enlisement, la défaite, ou l’unité.
Et moi et moi et moi ?????? Non n’ayez crainte, je ne
m’y mettrai pas moizaussi. Contrairement à ce qu’annonçait mon dernier billet
d’humeur. C’était de la moquerie devant l’avalanche de candidats en tous
genres, dont un grand nombre de prétendants à l’estampille de gauche aux
prochaines municipales à Perpignan. Au-delà de la moquerie, c’était la mise en
évidence de la conséquence la plus immédiate et la plus visible de cette
prolifération : la disparition pure et simple des listes de gauche au
deuxième tour et la voie ouverte aux listes Pujol ou du front national.
Comme si…
Comme s’il n’était pas grand temps de mettre un terme à des décennies d’alduysme, père et fils où le
bling-bling le dispute à l’incurie, en ne cessant d’accentuer la pression
fiscale, l’endettement de la ville, sans répondre aux besoins sociaux. Faut
bien financer le clientélisme moyenâgeux dont la ville s’est fait une
spécialité et favoriser les nantis !
Et comme si l’embuscade à la démocratie que tend le front
national pouvait être sans conséquence.
Trêve de moquerie : laissons les inconséquents et les
inconséquentes à leurs jeux que l’on souhaite les plus stériles possibles et
faisons appel à la seule chose qui compte en matière de démocratie, à la
conscience politique, citoyenne, des électeurs perpignanais.
Rassemblés et
lucides.
Le PCF a fait le choix d’inscrire l’avenir de la ville dans
une véritable politique de gauche, une telle politique suppose le
rassemblement, un rassemblement large, qui ne masque pas les désaccords, en
particulier sur les orientations nationales et les impasses dans lesquels nous
enferment les choix libéraux d’ Hollande, un rassemblement dynamique qui au
plan local peut dresser des perspectives nouvelles, un rassemblement ouvert à toutes les
composantes de la société. Le PCF, avec le PS, le PRG, le MRC, et des
personnalités de la société civile a constitué une liste plurielle qui fait appel
à vos suffrages ; elle est menée par Jacques Cresta et a déjà mis en œuvre
une démarche de travail collectif. C’est la plus sûre de garanties. L’autre
garantie sera l’intervention des citoyens.
C’est la réponse la plus tangible aux fantasmes de tous ceux
qui n’ont qu’un rêve unique et obsessionnel prendre la place du calife, quel
que soit le prix à payer, quelle que soit la politique à mener, quelles que
soient les gesticulations, les
contorsions et les contre-vérités nécessaires. Je lis attentivement les proses
des uns et des autres : c’est peu dire que leur vacuité ne laisse de me
surprendre.
Tant à faire.
Il y a tant à faire pourtant. En vrac : la gratuité des
transports, un plan de circulation efficace, une ville ouverte aux piétons et
aux vélos, des délégations de services publics revues, pour l’eau par exemple,
l’efficacité des services de la propreté, l’aménagement des espaces verts,
l’accès au logement, la création de centres de santé…
Dynamiser la vie urbaine, le centre moribond, mais aussi les
quartiers mal en point, réveiller la démocratie locale et desserrer l’étau de
l’austérité. Ce sont des combats parallèles et décisifs qui passent par des
votes responsables et lucides : ils
s’inscrivent aussi dans des mobilisations sociales que certes on voudrait
plus intenses, mais qui n’en ont pas moins le mérite d’exister. Elles disent la
volonté de changer. Mon vote utile, lucide et responsable sera en faveur de la
liste conduite par Jacques Cresta.
Jean-Marie Philibert.
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