les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 26 février 2014

le vote utile



La dispersion, l’enlisement, la défaite, ou l’unité.
Et moi et moi et moi ?????? Non n’ayez crainte, je ne m’y mettrai pas moizaussi. Contrairement à ce qu’annonçait mon dernier billet d’humeur. C’était de la moquerie devant l’avalanche de candidats en tous genres, dont un grand nombre de prétendants à l’estampille de gauche aux prochaines municipales à Perpignan. Au-delà de la moquerie, c’était la mise en évidence de la conséquence la plus immédiate et la plus visible de cette prolifération : la disparition pure et simple des listes de gauche au deuxième tour et la voie ouverte aux listes Pujol ou du front national.
Comme si…
Comme s’il n’était pas grand temps de mettre un terme à  des décennies d’alduysme, père et fils où le bling-bling le dispute à l’incurie, en ne cessant d’accentuer la pression fiscale, l’endettement de la ville, sans répondre aux besoins sociaux. Faut bien financer le clientélisme moyenâgeux dont la ville s’est fait une spécialité et favoriser les nantis !
Et comme si l’embuscade à la démocratie que tend le front national pouvait être sans conséquence.
Trêve de moquerie : laissons les inconséquents et les inconséquentes à leurs jeux que l’on souhaite les plus stériles possibles et faisons appel à la seule chose qui compte en matière de démocratie, à la conscience politique, citoyenne, des électeurs perpignanais.
Rassemblés et lucides.
Le PCF a fait le choix d’inscrire l’avenir de la ville dans une véritable politique de gauche, une telle politique suppose le rassemblement, un rassemblement large, qui ne masque pas les désaccords, en particulier sur les orientations nationales et les impasses dans lesquels nous enferment les choix libéraux d’ Hollande, un rassemblement dynamique qui au plan local peut dresser des perspectives nouvelles,  un rassemblement ouvert à toutes les composantes de la société. Le PCF, avec le PS, le PRG, le MRC, et des personnalités de la société civile a constitué une liste plurielle qui fait appel à vos suffrages ; elle est menée par Jacques Cresta et a déjà mis en œuvre une démarche de travail collectif. C’est la plus sûre de garanties. L’autre garantie sera l’intervention des citoyens.
C’est la réponse la plus tangible aux fantasmes de tous ceux qui n’ont qu’un rêve unique et obsessionnel prendre la place du calife, quel que soit le prix à payer, quelle que soit la politique à mener, quelles que soient  les gesticulations, les contorsions et les contre-vérités nécessaires. Je lis attentivement les proses des uns et des autres : c’est peu dire que leur vacuité ne laisse de me surprendre.
Tant à faire.
Il y a tant à faire pourtant. En vrac : la gratuité des transports, un plan de circulation efficace, une ville ouverte aux piétons et aux vélos, des délégations de services publics revues, pour l’eau par exemple, l’efficacité des services de la propreté, l’aménagement des espaces verts, l’accès au logement, la création de centres de santé…
Dynamiser la vie urbaine, le centre moribond, mais aussi les quartiers mal en point, réveiller la démocratie locale et desserrer l’étau de l’austérité. Ce sont des combats parallèles et décisifs qui passent par des votes responsables et lucides : ils  s’inscrivent aussi dans des mobilisations sociales que certes on voudrait plus intenses, mais qui n’en ont pas moins le mérite d’exister. Elles disent la volonté de changer. Mon vote utile, lucide et responsable sera en faveur de la liste conduite par Jacques Cresta.
Jean-Marie Philibert.

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