les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mardi 28 février 2017

allons droit au but


Allons droit au but !



Même sans faire aux sondages et aux sondeurs une confiance aveugle, dans l’état actuel des candidatures annoncées pour les présidentielles, les perspectives pour un candidat porteur d’autre chose que de l’austérité renforcée pour le plus grand nombre, des mamours avec le patronat et de la démagogie à forte dose en guise de vaseline, sont très limitées.

Un podium réac

Trois prétendants ont des chances de pouvoir être sélectionnés pour le second tour : La Marine fait semblant d’y croire, elle a pour elle les turpitudes de Fillon qui plombent l’électorat de droite. Lui, le candidat de la droite « présentaple », enfin c’est une façon de parler, poursuit sa route, malgré les casseroles, les juges, son électorat ne le lâche pas complètement. Beaucoup lorgnent du côté de Macron, qui est partout à la fois, mais surtout du côté du manche,  c’est-à-dire nulle part… à droite. Le soutien de Bayrou n’éclaircira pas la route, mais pourrait brouiller un peu plus le message et laisser croire que le moins pire est toujours mieux que le pire.

Ces trois-là ne peuvent faire que notre malheur et sur ce terrain-là nous avons beaucoup donné. Si vous voulez continuer libre à vous… Vous allez être servi, ou plutôt c’est de vous que l’on va se servir.

On ne repassera pas le plat

Si, par contre, vous en avez un peu assez d’être pris pour un(e) imbécile à qui on a fait croire que la gauche ne  peut pas se libérer de ses vieux démons qui la divisent, qu’elle ne peut faire qu’une politique de droite quand elle parvient au pouvoir, qu’elle doit être responsable et surtout prendre systématiquement ses distances avec les luttes sociales qui pourraient l’entraîner dans des aventures sans lendemain, cessez de vous lamenter. Passons ensemble à l’action !

 Dites-vous que le rendez-vous est historique, qu’il n’y aura pas de deuxième chance, qu’il faut tout, je dis bien tout, mettre en œuvre pour que le soir du premier tour ne soit pas le jour d’enterrement de vos espoirs. Cela veut dire que contrairement à ce que laisse entendre la presse de ce jour (lundi) il doit y avoir une candidature commune à gauche en avril 2017, que ce ne sont pas là les seules responsabilités de Jean-Luc, Benoit et Yannick et consort.

Mais les nôtres, à nous tous qui constituons le peuple de gauche, dans sa pluralité, dans son unité, dans sa détermination.

Les exigences de la rupture

Cela veut dire qu’il importe sans attendre de faire entendre cette exigence en la nourrissant de ce qui en fait le cœur et qui est présent dans le pays (rappelez-vous la bataille contre la loi El Khomry) une politique de progrès social qui combat la précarité, restaure la justice, réinvente la démocratie et toutes les solidarités qui vont avec. Il n’y faut pas des mesurettes, mais une ambition qui rende crédible la capacité de la gauche à mettre un terme à la souffrance sociale, aux divisions et aux discriminations, aux précarités qui en font le quotidien.

Pour être précis, cela impose au PS de rompre clairement, avec la ligne patrono-socialo-libérale qui fut la sienne jusqu’à aujourd’hui et de retrouver quelques-uns de ses fondamentaux. Le grand chef des insoumis devra aussi découvrir qu’il n’est pas seul au monde à pouvoir incarner le changement. Le PCF est condamné à poursuivre jusqu’au bout ses efforts, et le TC avec. La pierre angulaire de l’unité !

Il n’est pas trop tard.

Le 23 avril, il sera trop tard.

Jean-Marie Philibert.






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