les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

vendredi 29 novembre 2019

rappels nécessaires


Rappels nécessaires sur les mauvais coups passés

Après Rocard, les réactionnaires de tous poils, qui se parent des vertus de la « réforme », n’ont eu de cesse de tenter de rogner les droits sociaux et parmi eux l’emblématique retraite qui bien sûr présentait le vice congénital de payer les gens à ne rien faire, même si c’était avec leur pognon.

Tous les arguments vont y passer, les caisses sont vides, on vit trop longtemps, le déficit budgétaire, un système injuste… Des mensonges travestis en fausses évidences et que personne n’a crus.

1993 : En 1993, Il a fallu à Balladur faire voter sa réforme du régime général, en plein été pour tromper son monde et l’on ait passé d’une retraite calculée sur les 10 meilleures années à une retraite calculée sur 25 ans. Conséquence, baisse généralisée

1995 : En 95 tout à sa suffisance Juppé et son plan se sont pris les pieds dans le tapis et l’attaque contre les régimes spéciaux a fait flop, après une grève reconductible et une paralysie du pays. Ca a calmé les « réformateurs » pendant quelques années.

2003 : En 2003, Fillon s’y colle et s’attaque aux régimes spéciaux et à l’injustice que représentait à ses yeux le statut et les pensions de la fonction publique : vous pensez ils ne travaillent que 37 annuités et demie : 40 ans pour tous. Malgré une résistance acharnée, les fonctionnaires passent à l               moulinette.

2010 : En 2010, nouvelle charge d’Eric Woerth, ministre du travail, qui fait passer l’âge légal de départ de 60 à 62  ans et un « subtil »système de décote pour tous ceux qui n’ont pas cotisé assez longtemps pour avoir une retraite à taux plein. Vous remarquerez au passage que les deux réformateurs précédemment cités sont les mêmes qui ont eu ou auront quelques démélés judiciaires pour des questions financières, pour Woerth dans l’affaire Bettencourt et pour Fillon pour l’emploi fictif de Madame. Sans doute pensaient-ils à arrondir ainsi leur future retraite …

Et maintenant les points !

Les « réformateurs » restent en alerte : ils n’aiment pas la retraite par répartition, mais la crise financière de 2008 les a contraints à ne plus parler de capitalisation. Ils ont cherché un nouveau cheval de bataille, une arme imparable pour imposer la justice, bien sûr, la liberté, la transparence, l’universalité. Ils l’ont trouvé : les points. Ils ne comprennent pas que les citoyens de ce pays ne les comprennent pas. Peut-être ont-ils compris avec nous qu’on les prenait pour des imbéciles

JMP

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