les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mardi 28 janvier 2020

un monde syndical qui bouge


Pour un pas en avant…unitaire

OBSERVONS UN MONDE SYNDICAL QUI BOUGE

Le mouvement qui se poursuit est exceptionnel à plus d’un titre. Comme dans les grandes occasions ! Il s’y manifeste à la fois une très grande inventivité, une détermination résolue (8° manif cette semaine) et une grande joie de s’y retrouver… Mais la dimension sur laquelle je veux particulièrement insister, et elle est récurrente dans les actions  de cette ampleur, c’est la démarche unitaire  qui en est l’ossature, elle tient la distance. L’optimiste que je suis, pense qu’elle est peut-être chargée de promesses.

Le monde syndical est éclaté, concurrent. Les pouvoirs économiques, politiques, médiatiques entretiennent la division, décernent les bons points et sans vergogne choisissent leurs partenaires privilégiés : les plus souples bien sûr, les plus enclins au compromis, ceux qui ne feraient pas de mal à une mouche et encore moins à un patron. On les dénomme réformistes, de ce sobriquet qui veut à la fois dire une chose et son contraire : faire semblant d’améliorer les choses pour tordre le cou à toute perspective de changements réels.

Alors que la mission du syndicalisme est de bousculer l’ordre/désordre dominant pour faire du salarié(e) un acteur émancipé de son destin. Dans les actions de cet hiver 2019/2020 se lit quelque chose qui ressemble à cette aspiration, dans les  convergences qui se tissent entre CGT, FO, FSU, Solidaires, gilets jaunes, jeunes, retraités, ceux qui ne sont nulle part… Ils se veulent rassemblés. Ils savent que les conquêtes ouvrières ne peuvent naître que de ces rassemblements et qu’il serait peut-être temps de leur donner la force de perdurer, de s’organiser dans une diversité assumée qui pourrait être une mise en œuvre tangible du « tous ensemble ». Là les puissants pourront s’inquiéter, et nous aurons fait un pas en avant !

JMP

lundi 27 janvier 2020

il aurait mieux fait de se taire


Il a parlé … Il aurait mieux fait de se taire

Déclaration de Macron, le jeudi 23, dans l’avion qui le ramène d’Israël.

« Aujourd'hui s'est installée dans notre société, et de manière séditieuse par des discours politiques, l'idée que nous ne serions plus dans une démocratie, qu'il y ait une forme de dictature qui s'est installée. »
Puis :
« Mais allez en dictature ! Une dictature, c'est un régime où une personne ou un clan décide des lois. Une dictature, c'est un régime où on ne change pas les dirigeants, jamais. »
Et il a poursuivi :
« Si la France c'est cela, essayez la dictature et vous verrez !...Il y a en démocratie un principe fondamental : le respect de l'autre, l'interdiction de la violence, la haine à combattre …Tous ceux qui aujourd'hui dans notre démocratie se taisent sur ce sujet sont les complices, aujourd'hui et pour demain, de l'affaiblissement de notre démocratie et de notre République …Celles et ceux qui portent cette violence, celles et ceux qui avec cynisme quelquefois l'encouragent, ou ceux qui taisent tout reproche qu'il faut avoir, oublient une chose très simple : nous sommes une démocratie
Une démocratie, c'est un système politique où l'on choisit nos dirigeants, c'est un système politique où l'on choisit les représentants qui auront à voter librement les lois qui régissent la société. »
Cela suppose,  « beaucoup d'exigence  Dans une démocratie, on a un devoir de respect à l'égard de ceux qui représentent et portent cette voix, parce que précisément on a le pouvoir de les révoquer. On a l'interdiction de la haine parce qu'on a le pouvoir de les changer. »"

Et il a dit des bêtises.

La pensée de Macron est à la philosophie politique ce que les patates bouillies sont au foie gras, ce que ma pratique sportive est au sport de haut niveau. Ce qui aggrave son cas, c’est son incapacité, quand il parle, à appréhender le moment, à le comprendre dans sa complexité. A saisir ce qu’imposent les réalités de l’heure, les réalités internationales (là, il vient de les voir en Israël et n’en dit mot) et les réalités nationales (je suppose qu’il les suit au quotidien et se trompe et nous trompe). Nous rouler dans la farine : son credo ! Quant au respect, parole-parole.

Une démocratie déterminée

Il se fait donc le défenseur d’une démocratie menacée. Et il se prend pour Zorro. Alors qu’elle est bien vivante, joyeuse et déterminée. La preuve par ces rafales de manifs plus inventives que jamais où il ne voit que des déferlements de haine. Et bien sûr, sous-entendu lourdingue, c’est un coup de ces méchants grévistes, manifestants, syndicalistes à qui il va apprendre ce qu’est une démocratie. Lui qui n’a pas vu-entendu-compris qu’une majorité du pays ne veut pas de sa retraite à point. 

Ecoute-moi, Emmanuel, tu te goures !

Ce n’est pas de la haine, mais seulement la conviction profonde qu’en t’attaquant aux retraites tu détruis l’état social construit dans les luttes d’un passé et d’un présent populaires et vivants qui refusent de se soumettre, tu portes des coups à la justice, à la solidarité, tu fais de notre pays une annexe du libéralisme échevelé qui a besoin des souffrances du peuple pour s’engraisser. La dictature qui nous menace, c’est celle du pognon et des rupins que tu représentes. Et nous n’en voulons pas et nous ne nous arrêterons pas en si bon chemin. Que tu pleurniches ou que tu nous la joues « même pas peur ! » ne change rien. On continuera à défendre, à promouvoir la démocratie sociale et l’on sait qu’il ne faut pas compter sur toi (la preuve par TA police).



La colère… pas la haine ! Tu as compris ?

Quant au pouvoir de changer nos représentants… on ne pense qu’à ça…

Jean-Marie Philibert.

mardi 21 janvier 2020

police


Le pouvoir et SA police !

Devant la multiplication des violences policières, le pouvoir ne reste pas sans voix… Pour quels effets ?

La lucidité des gugus qui nous gouvernent est au-delà de toutes les espérances. Imaginez : au pouvoir depuis plus de deux ans, ils ne s’étaient pas rendu compte que les forces de police qui sont sous leur contrôle tapaient  comme jamais sur tous les manifestants qui se présentaient, faisaient des dépenses de lacrimo qui explosaient (c’est le cas de le dire) tous les budgets, tiraient avec des LBD dans la gueule de ceux qui ne leur revenaient pas, et crevaient un œil par ci, un autre par là. Ils avaient si complètement oublié que police veut dire force de l’ordre qu’ils semblaient tout fier d’être au cœur d’un zinzin où ils pouvaient jouer en toute impunité aux super héros. Ils l’ont fait avec les gilets jaunes, ils continuent à le faire avec les syndicats. Ils seraient fatigués, énervés, mal commandés…

Et puis « brutalemen »t un éclair de lucidité.

Macron soi-même, la semaine dernière :

« J’attends de nos policiers et de nos gendarmes la plus grande déontologie… Des comportements qui ne sont pas acceptables ont été vus ou pointés. » Il sera « intraitable », il n’aura aucune « complaisance l ». Il ne veut pas que les dérapages constatés « atteignent  la crédibilité de nos professionnels des forces de sécurité intérieures ». Et attention, il a chargé Castaner (e bien nommé) de lui faire « des propositions claires pour améliorer la déontologie ».  Pas la castagne, la déontologie ! Attention, c’est du sérieux.

Enfin libre à vous de le croire. Parce que sur le terrain de Paris à Perpignan, c’est toujours les mêmes pratiques et il vaut mieux éviter de rencontrer de trop près ces grands déontologues que seraient devenus subitement des forces de l’ordre… à cran.

On comprend qu’ils le soient. Mais on comprendrait davantage qu’ils soient plus soucieux des valeurs de la république et des impératifs qu’elles imposent, qu’ils soient plus enclins à renforcer les libertés publiques dont ils devraient être les vecteurs, qu’ils retrouvent la voie d’une démocratie que les pratiques répressives en cours réduisent comme peau de chagrin. Même certains députés macronistes le disent.

Parce qu’au-delà des dérapages policiers qui ne sont pas fortuits, c’est tout l’édifice démocratique qui se lézarde. Par exemple les matraquages médiatiques et les experts-journalistes bien mis qui les profèrent à longueur d’antenne sont du même tonneau et produisent les mêmes effets insupportables sur une opinion publique qui  prend ces gens-là pour ce qu’ils sont, des mercenaires sans conscience qui vendent leurs discours mensongers pour un plat de lentilles.

Sur le terrain démocratique beaucoup est à reconstruire…

JMP

fait divers


Fait divers

Les contraintes librement consenties d’un colloque départemental organisé au mois d’avril par l’Association des professeurs d’histoire des P.O., sur la presse locale,  au cours duquel je dois présenter votre hebdomadaire préféré, m’ont amené à me pencher sur les 83 ans de cet octogénaire récalcitrant qu’est le Travailleur Catalan pour en dire bien sûr… tout le bien qu’il mérite.

 Et évoquer tous les efforts que font une bande de joyeux et yeuses drilles  qui composent le comité de rédaction pour rendre compte d’une actualité riche, protéiforme et surprenante  dans ce petit bout de pays que nous savons et voulons en liens constants avec toutes les réalités nationales, internationales, culturelles, sociales…

Ils font la réalité de notre monde

« Hebdo communiste des P.O », comme c’est écrit sur la une, nous faisons de la politique à haute dose et nous nous détournons de ce que le jargon journalistique appelle les « faits divers », alors que nos confrères d’ici et d’ailleurs en font leurs choux gras, alors qu’au même titre que d’autres événements ils font notre actualité. Ils font la réalité de notre monde et ils pourraient susciter un intérêt chez notre lectorat. Que serions-nous sans notre lectorat ?

Pourquoi ne pas traiter du fait divers ? Quand il a du sens. Il doit être possible de le faire sans tomber dans le sensationnalisme qui fait jaser ou le nauséabond qui fait frémir.

Féminicide

Ainsi du féminicide : des manifestations ont eu lieu en novembre pour dénoncer un laisser faire coupable. Faire bouger les consciences sur cette question. Il y a du travail. Ailleurs comme ici.

 Evoquons la dernière tragédie que l’actualité  récente d’ici rappelle : le meurtre de Rosine Roig, dont le compagnon a été condamné en première instance à trente ans de prison par la cour d’assises de Perpignan pour un crime avoué. Crime horrible ! Mais, avant l’horreur des faits, le traitement par la police et la justice des menaces qui pesaient sur elle n’a pas su apporter le minimum de protection dû à tout citoyen. Tous les soutiens de la victime l’ont souligné.

« La raison »

Il se trouve que le présumé coupable a fait appel, que l’encombrement des tribunaux est tel que l’appel n’a pas encore été jugé, que la durée de la détention provisoire de l’accusé présumé est bien longue  (6 ans et quatre mois), qu’elle excède  « le délai raisonnable », et que sans doute la « raison » impose de le libérer jusqu’au procès en appel, prévu dans quelques mois. Pour rester « raisonnable » jusqu’au bout, on lui impose un contrôle judiciaire strict. La cour d’appel de Nîmes a tranché. L’institution judiciaire semble gênée aux entournures. Il n’empêche après les errements d’avant le crime, il y a ceux d’après.  On aurait pu souhaiter une justice plus exemplaire. Certes les tribunaux souffrent des mêmes maux que tous les services publics. Il manque des juges, comme il manque des médecins, comme il manque des profs. Et là on est confronté en « direct live » à ces manques qui démontrent aux citoyens que leur protection passe après l’exigence de « raison ». On se doit de le déplorer.

Mais en même temps, pour parler comme l’autre grand dadais, quand il s’agit de trouver une compagnie de gendarmes mobiles pour débarrasser la Préfecture des P.O des manifestants qui attendaient des ministres du grand dadais en question, il n’y a aucun problème, on a ce qu’il faut sous la main, on fait diligence. On ne sait jamais avec ces manifestants pleins de haine qui pourraient s’attaquer à deux faibles femmes ministres. Selon que vous serez ministres ou pas, les carences du service public ne vous concerneront pas. Vous serez protégé(e)s… ou pas.

Jean-Marie Philibert.














lundi 13 janvier 2020

le réveil


Le réveil

De quoi parler ? Un peu de tout, ce sera assez. Parce qu’en ce début d’année, l’actualité, c’est tassé et plus que tassé. Il y a d’abord ce qui nous occupe, quasiment à temps plein, la retraite. Mais il peut y avoir aussi des nouvelles fortuites et instructives.

Les esclaves se rebiffent

Comme par exemple la pédégette de Radio-France qui a décidé de telles suppressions de postes dans sa boutique que les personnels de la radio publique vont de grève en grève pour la faire reculer : les choeurs de la radio lui ont même chanté le chœur des esclaves de Nabucco lors de sa présentation des vœux : elle est restée sans voix et est partie bouder. Bien fait ! Les temps sont comme cela volatiles. Les travailleurs sont aux aguets.

Les peuples au banquet ?

Les gens ont envie qu’on les écoute et c’est ce qu’ont bien compris, Laurent Gaudé et Roland Auzet dans le spectacle présenté à Perpignan au théâtre de l’Archipel « Nous l’Europe, banquet des peuples ». Ils unissent leurs talents pour créer une traversée épique autour du désir d’Europe, malgré les tragédies et les inquiétudes. Ils ont bien compris que l’Europe qui tourne le dos à la démocratie, à l’accueil, à la justice, n’est pas celle qui fera rêver. IL propose un spectacle séduisant qui a plu au public : il semblait se reconnaître dans cette soif d’une Europe qui, par-delà ses tragédies, avait le mérite de faire un pas en avant sur la voie d’une construction solidaire. Et moi avec, même si mon mauvais esprit ne me cachait pas les failles du système (quelque chose qui ressemblerait à de l’angélisme) et les difficultés qui restent à affronter. Le scepticisme et la lucidité peuvent faire route ensemble quand il s’agit de construire l’avenir.

Du côté du gouvernement, on n’a rien compris…

Des manifs comme s’il en pleuvait, partout, toujours, de la grève qui dure-dure et une opinion publique qui tient bon face au matraquage médiatique. Le peuple d’un côté, rassemblé comme jamais : en face le pouvoir de  l’argent et de l’ambition de tous ceux qui en veulent beaucoup plus pour eux, soutenus par tous les péteux réunis (ils pensent que ça va ruisseler). Entre les deux quelques réformistes qui voudraient faire croire qu’ils servent à quelque chose et qui jouent les importants en espérant tromper leur monde.

Mais rien n’y fait : le projet gouvernemental de réforme des retraites  est toujours aussi massivement rejeté. Personne n’espère une quelconque amélioration d’une reculade d’un gouvernement qui aurait compris qu’il a fait une bêtise. Tout le monde attend le mot magique, RETRAIT.

Le bonheur de vivre debout

Parce que ces gens du pouvoir ne semblent pas se rendre compte que dans ce combat, il y a de la détermination, le souci de préserver, préparer un avenir pour soi et les siens, des revendications nombreuses qui touchent au pouvoir d’achat, aux droits, au progrès social. Mais aussi, et ce n’est pas toujours ainsi, de la dignité, de la lucidité, de la solidarité, de la joie d’être rassemblés et quelque chose du bonheur de vivre debout dans un monde où tout est fait pour asservir.

Macron et ses sbires sont aux antipodes de pouvoir saisir des démarches  qui sortent trop manifestement (c’est le cas de le dire) « des eaux glacées des calculs égoïstes » desquelles ce cher Karl avait compris il y a belle lurette qu’ils ne sortiraient jamais. L’aspiration à vivre mieux, à vivre libre, à s’engager pour y parvenir est une constante, mais elle ne se met pas systématiquement en œuvre. Les forces politiques et sociales qui tentent de la structurer, de l’organiser, de la faire vivre, croître et proliférer, ne sont pas systématiquement à la hauteur ou à l’unisson. Il y faut des moments privilégiés.

Nous y sommes : le gouvernement devrait prendre garde au réveil des peuples.

Jean-Marie Philibert

dimanche 5 janvier 2020

supplique d'un coton-tige


Quand j’ai appris qu’à compter du 1° janvier2020 le coton-tige devait disparaître, je n’ai pas pu retenir une inspiration puissante qui m’a dicté cette

Supplique d’un coton-tige…



Un condamné, même après sa condamnation, a droit à la parole. Moi pareil !

On me condamne, on me chasse, on me proscrit à tout jamais. Moi, une invention majeure du dernier siècle. Moi qui ai remplacé le petit bout de coton enroulé sur une allumette qui servait à la Mémé du monsieur qui écrit ces lignes pour lui assainir les esgourdes quand il était petit ; on pouvait ainsi se resservir de l’allumette, pas du coton bien sûr. Mon Dieu, que j’étais fier quand très vite je me suis mis à occuper une place centrale sur l’étagère en porcelaine qui surmontait le lavabo familial. Il fut un premier temps de rareté du produit où il ne fallait pas en abuser : un coton-tige par semaine, pas plus. Puis sa démocratisation a fait que le moindre gratouillis au fond du tympan entraînait irrémédiablement un curetage approfondi du conduit auditif. Les plus brutaux ne s’arrêtaient qu’aux premières douleurs. Les plus sensibles y allaient tout en douceur et semblaient prendre un réel plaisir à parcourir avec minutie tous les méandres du parcours. A l’arrivée, le couloir était propre et dégagé : les bruits, les paroles, les mots doux pouvaient y transiter sans peine. Les surdités passagères étaient estompées et tous les  « je t’aime » susurrés à nos oreilles atteignaient l’objet de leur désir. Grâce au coton-tige : l’amour ressuscité !

Au rancart !

Et bien ce monde est clos, je pars au rancart, on ne m’a pas dit pourquoi. C’est vraiment une catastrophe pour notre temps que tout ce qui a pu avoir un rôle essentiel, une utilité sociale, tout ce qui a pu constituer un progrès petit ou grand soit voué aux gémonies pour des prétextes très divers alors que, moi par exemple, je serais plus utile que jamais.

Regardez la « bande » du pouvoir, des jeunes, ni de droite, ni de gauche, bien mis, un peu (?) prétentieux, aux discours politiques balourds, comme l’Emmanuel qui leur sert de modèle, ils ont les oreilles complètement bouchées, et des oreilles, ça remonte jusqu’à la cervelle, complétement obstruée, au point qu’ils ne comprennent rien à rien. On dirait qu’ils vivent dans une bulle. C’est le bouchon absolu. Quand on leur dit retrait, ils entendent réforme. Quand on leur parle justice, ils comprennent privilèges. Quand ils disent répartition, il faut entendre capitalisation. Quand ils parlent de démocratie, il faut s’attendre à voir la police surgir… Bouchés de chez bouchés qu’ils sont,  les Macron, Philippe et compagnie.

Je suis la solution !

Un bon nettoyage mental, à partir des deux orifices auriculaires, avec des coton-tige larges et profonds saupoudrés d’un insecticide puissant apte à détruire toutes les sottises d’un autre âge que leurs ignorances politiques, sociales, culturelles ont pu laisser proliférer à l’intérieur de leur boîte crânienne est absolument nécessaire et le plus rapidement sera le mieux.

Certes la tâche est immense, mais à coton-tige vaillant rien d’impossible, et puis le jeu en vaut la chandelle.

SVP un petit sursis !

En conséquence, vous percevez l’objet de ma supplique, parce que vous, vous êtes moins bouchés qu’eux, un petit sursis avant de me faire disparaître avec toutes les autres inventions de l’inutile. Là je peux encore servir,  et bien, à faire entendre… raison, à ceux qui ont accumulé une telle crasse dans leurs oreilles qu’ils n’entendent plus les bruits de la vie.

Vous allez voir, chantez avec moi : « Macron si tu savais où on se la met ta réforme, ta réforme … » Vous voyez, ils ne réagissent pas… Il faut nettoyer tout ça ! Une seule solution : le coton-tige !

Jean-Marie Philibert.