les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 10 janvier 2022

ça pue !

 

Sortir de la puanteur des temps

Ça pue ! Faut pas sans étonner avec les derniers propos de Macron : cela ne peut pas sentir la rose quand un président, dans sa fonction, avec des journalistes, dit vouloir couvrir de …. les réfractaires à une vaccination.

Misère et pétoche d’un président : s’il estime que la vaccination est une obligation citoyenne (et c’est le cas puisqu’il dénie aux antivax leur citoyenneté) ne serait-il pas  plus courageux, plus responsable et surtout plus efficace de rendre obligatoire une vaccination et de se donner les moyens de l‘imposer. Les arguments scientifiques abondent, la plus grande partie de la population a franchi le pas. Dans une minorité, très disparate, les dérives contestataires de la vaccination se propagent dans une irrationalité incontrôlée et incontrôlable que l’expérience de millions de vaccinations réalisées est impuissante à endiguer.

Abuser son monde

Macron louvoie, insulte, se sert de la pandémie pour préparer son élection, faute d’être en mesure de traiter des vraies questions, cherche à abuser son monde. Il donne la mesure de son incompétence et de la dimension policière, discriminatoire,  qu’il veut donner à la société, pour brouiller les esprits.

Et au début d’une troisième année de pandémie, ils le sont troublés, les esprits, même si globalement le civisme des comportements est exemplaire. Mais les esprits sont fatigués, l’optimisme est le plus souvent aux abonnés absents, le retour à une vie normale reste une illusion. Nous restons éloignés de la vie politique et de ses échéances. La plus grande partie de la population reste au mieux dans une expectative prudente, parfois dans un désenchantement certain. Un nombre malheureusement conséquent se vautre à qui mieux mieux dans des choix racistes, outranciers et dangereux pour la démocratie et la république.

S’interroger sur la réalité des temps que nous vivons.

Dans ces odeurs nauséabondes qui empuantissent notre vie, brouillent les consciences, comme le fait Macron avec ses propos, le/la citoyen-ne  de base , tout en faisant le nécessaire pour fuir les virus, tout en télétravaillant, tout en surveillant ses enfants que l’école laisse souvent sans protection, s’interroge avec inquiétude sur la réalité des temps que nous vivons, sur ce qu’il peut en advenir politiquement socialement, moralement. Il est de très bon augure que dans ce contexte les luttes sociales pour le pouvoir d’achat, la santé, les services publics, l’école,  les droits perdurent et régénèrent une atmosphère qui sans cela serait totalement défraichie.

La seule voie possible

Mais j’ai le sentiment que l’on n’est pas tout à fait à la hauteur des enjeux qu’exige une situation exceptionnelle. Pour les forces politiques qui travaillent à une transformation de la société, comme nous,  l‘heure est difficile et compliquée. Il est courageux, sain et salutaire de tenter de sortir des souffrances sociales, des injustices, des inégalités qui gangrènent la société. C’est la seule voie possible ! La pandémie rend l’issue plus incertaine encore. Mais il est de la dignité, de la fonction des choix politiques qui sont les nôtres de ne pas baisser les bras, de hausser le ton et nos ambitions pour sortir de la puanteur des temps.

Jean-Marie Philibert.

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