Sortir de
la puanteur des temps
Ça pue ! Faut pas sans étonner avec les derniers propos
de Macron : cela ne peut pas sentir la rose quand un président, dans sa
fonction, avec des journalistes, dit vouloir couvrir de …. les réfractaires à
une vaccination.
Misère et pétoche d’un président : s’il estime que la
vaccination est une obligation citoyenne (et c’est le cas puisqu’il dénie aux
antivax leur citoyenneté) ne serait-il pas
plus courageux, plus responsable et surtout plus efficace de rendre
obligatoire une vaccination et de se donner les moyens de l‘imposer. Les
arguments scientifiques abondent, la plus grande partie de la population a
franchi le pas. Dans une minorité, très disparate, les dérives contestataires
de la vaccination se propagent dans une irrationalité incontrôlée et
incontrôlable que l’expérience de millions de vaccinations réalisées est
impuissante à endiguer.
Abuser son monde
Macron louvoie, insulte, se sert de la pandémie pour
préparer son élection, faute d’être en mesure de traiter des vraies questions,
cherche à abuser son monde. Il donne la mesure de son incompétence et de la
dimension policière, discriminatoire,
qu’il veut donner à la société, pour brouiller les esprits.
Et au début d’une troisième année de pandémie, ils le
sont troublés, les esprits, même si globalement le civisme des
comportements est exemplaire. Mais les esprits sont fatigués, l’optimisme est
le plus souvent aux abonnés absents, le retour à une vie normale reste une
illusion. Nous restons éloignés de la vie politique et de ses échéances. La
plus grande partie de la population reste au mieux dans une expectative
prudente, parfois dans un désenchantement certain. Un nombre malheureusement conséquent
se vautre à qui mieux mieux dans des choix racistes, outranciers et dangereux
pour la démocratie et la république.
S’interroger sur la
réalité des temps que nous vivons.
Dans ces odeurs nauséabondes qui empuantissent notre vie,
brouillent les consciences, comme le fait Macron avec ses propos, le/la
citoyen-ne de base , tout en faisant le
nécessaire pour fuir les virus, tout en télétravaillant, tout en surveillant
ses enfants que l’école laisse souvent sans protection, s’interroge avec
inquiétude sur la réalité des temps que nous vivons, sur ce qu’il peut en
advenir politiquement socialement, moralement. Il est de très bon augure que
dans ce contexte les luttes sociales pour le pouvoir d’achat, la santé, les
services publics, l’école, les droits
perdurent et régénèrent une atmosphère qui sans cela serait totalement
défraichie.
La seule voie
possible
Mais j’ai le sentiment que l’on n’est pas tout à fait à la
hauteur des enjeux qu’exige une situation exceptionnelle. Pour les forces
politiques qui travaillent à une transformation de la société, comme nous, l‘heure est difficile et compliquée. Il est
courageux, sain et salutaire de tenter de sortir des souffrances sociales, des
injustices, des inégalités qui gangrènent la société. C’est la seule voie possible !
La pandémie rend l’issue plus incertaine encore. Mais il est de la dignité, de
la fonction des choix politiques qui sont les nôtres de ne pas baisser les
bras, de hausser le ton et nos ambitions pour sortir de la puanteur des temps.
Jean-Marie Philibert.
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