les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

jeudi 11 septembre 2014

Merci pour ce moment



Sur la Place de Finestret : le président, les femmes et les institutions.
A Finestret aussi le livre de Valérie Trierweiler « Merci pour ce moment » fait des vagues : sur la place du village Mesdames Costeflouche et Duglandier évoquent la parution de cet ouvrage.
-Mon dieu, vous avez entendu ce qu’ils ont dit à la télé : elle a fait un livre pour se venger, la Valérie, moi, alors je comprends pas pourquoi elle lui dit merci, parce que vraiment il n’a pas été gentil du tout ; il l’a congédiée comme une malpropre, alors que le malpropre, c’est lui …
-Moi, je me méfie de tous ces gens qui se disent normaux… Vous vous rappelez, madame Costeflouche, il arrêtait pas de dire que lui il était normal et le Nicolas, c’était l’anormal. Vous croyez que c’est normal à son âge d’aller voir sa copine la nuit en mobylette. Je comprends pourquoi la Royal, quand les enfants ont été grands, l’a laissé tomber. C’est un coureur. Il a le tracassin. Nicolas, à Carla, il l’a épousée et il lui a fait un enfant. C’est du sérieux, du normal ! Moi j’ai toujours pensé qu’ils avaient plus de principes à droite qu’à gauche ; le François il sait plus trop où il en est.
Un micro-climat.
-Vous savez, Madame Duglandier, ce n’est pas une affaire de droite ou de gauche. A l‘Elysée il y a un micro climat qui perturbe la bistouriquette de tous nos présidents ; De Gaulle était largement au-dessus de tout ça, mais tous les autres ils étaient prêts à sauter sur tout ce qui passe et pendant ce temps le boulot n’est pas fait. On ne peut pas être au four et au moulin.
-Vous me faites rire, Madame Costeflouche ; l’Elysée, ça ne leur tourneboule pas que la bistouriquette, tous ces pouvoirs qu’ils ont les présidents, c’est pas de la démocratie, c’est le contraire : et je décide tout tout seul, et je fais ce que je veux, et je promets de déclarer la guerre à la finance, et puis je fais tout le contraire, et je te commande aux députés de voter ce que je veux, et ils le font, et je change de premier ministre, comme de maîtresse, et je me sers du pognon des français comme bon me semble, tous ces pouvoirs, c’est pas normal ! Je pense que François il a pas tout à fait compris que la république et la monarchie c’est pas la même chose. Peut-être qu’il a oublié 1789 ; ou bien on ne le leur a pas appris à l’Ena. Ou peut-être que son école à lui, c’était les nanas. Je rigole…
-Les femmes, les pauvres, les électeurs, c’est tout pareil : que du mépris, si c’est pas malheureux… Et les retraités, c’est pareil, il veut pas les augmenter !
Les descendants de François I°.
-Mon pauvre mari Duglandier avant de mourir, il me l’avait dit : il faut se méfier des François ! François Mitterand il avait enterré l’union de la gauche, François Hollande, c’est toute la gauche qu’il enterre… Ils se prennent peut-être pour les descendants de François I°…
-Moi, je dis qu’il faut un bon coup d’escoumbre, que la démocratie est bien malade, qu’on se moque du peuple, des gens, qu’il n’y en a que pour les riches et les puissants, et que la bande à Hollande et Valls, elle va surtout pas faire le boulot. Bien au contraire. Ils vont nous gaver de grands mots pour mieux nous entourlouper avec Gattaz, le Medef, le CAC 40, l’Europe et tout le tintouin…
-Et l’amour dans tout ça Madame Duglandier ? Elle y a cru la Valerie, la pauvre, peut-être qu’elle y croit encore…
-Moi, comme j’ai dit à mon Alfred, si tu me fais une chose pareille, comme le François, je fais aussi un livre, mais pas pour te dire merci… Vous savez pas comment je l’intitulerai : « Viva la revolucion : Finestret en davan ! ». En attendant je vais mettre la soupe sur le feu…
Jean-Marie Philibert.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire