les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

samedi 8 juillet 2017

le temps de la lutte


Le temps de la lutte

Il n’aura pas échappé à votre sagacité que dans la photo officielle de Macron président… jupitérien, l’horloge est bien là, comme pour nous rappeler que le maître du temps, c’est lui. Et dans la bataille qui se met en place autour du code du travail, il a dès le départ décidé de jouer avec le temps, et la démocratie, pour  mettre en œuvre son projet de démantèlement par des ordonnances qui l’exonèreront d’un processus parlementaire qui aurait pu traîner en longueur. Tous les stratèges malintentionnés vous le diront,  l’effet de surprise est primordial. Surtout ne pas laisser à l’adversaire le temps de s’organiser et argumenter en faisant de la rapidité un  gage d’efficacité : d’autant plus que l’épisode va coïncider avec la période estivale et l’habituel moment de démobilisation sociale qui l’accompagne.

IL aurait sans doute souhaité avoir tout plié à la mi-août et les députés à sa solde étaient prêts à accepter n’importe quoi pour plaire au prince, mais il faut comme une loi avant et comme une loi après les ordonnances. Les syndicats y compris les plus dociles ont protesté contre cette célérité. On rallongera donc les délais : le vote du parlement aura donc lieu fin septembre, c’est-à-dire après la rentrée, après la fête de l’huma, après les endormissements estivaux, après une première grève annoncée pour le 12 septembre, après une prise de conscience plus aiguë de tous les mauvais coups qui se préparent augmentation de la CSG, blocage des salaires des fonctionnaires… et envol des promesses électorales (par exemple exonération de la taxe d’habitation…)De quoi réveiller l’espoir, et ils sont la majorité, de ceux qui, ayant combattu la loi El Komry, ne veulent pas d’un tour de vis supplémentaire. Un espoir solide avec les forces prises pendant l’été.

JMP

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