Et le 1°
Mai ?
Ils en rêvaient le corona leur a ouvert la voie pour faire
taire la colère sociale. Rappelez-vous la fin d’année 2019, le début de 2020,
la bataille des retraites, des manifs de très grande ampleur, unitaires,
déterminées, inventives.
Quelques mois de pandémie, des semaines de
confinement ; un 1° mai 2020 avec des travailleurs aux abonnés absents
(par force).
Mais les mauvaises habitudes ont la peau dure et depuis le
printemps, l’été, l’automne 2020 le cours d’une actualité sociale tendue a
remis dans la rue de nombreux manifestants. Et 2021 a repris le flambeau, il
suffit de lire cette page du TC.
Le troisième confinement
fatigue les corps et les esprits.
Mais nous sentons, nous savons que le mouvement social, que le monde du
travail est en capacité de relever la tête, que le 1° Mai 2021ne doit en aucune
façon ressembler à celui de l’an dernier, qu’il serait salutaire d’initier à
l’occasion de la fête du travail, dans le respect des règles sanitaires des
formes multiples de rassemblements, interventions, manifestations pour que soit
enfin prise en compte la parole des salariés, des chômeurs, des précaires, des
retraités, des étudiants, des femmes, des hommes de ce pays.
L’argent existe, le capital se porte au mieux les dividendes
pleuvent sur les actionnaires. L’heure est à une poursuite des luttes, à leurs
convergences, au renforcement du rapport de force entre le monde du travail et
tous ceux qui le méprisent et l’exploite. Dans les moments difficiles, l’attaque est beaucoup plus efficace que à la
défensive.
JMP
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