U-NI-TAI-RE
Les organisations syndicales des PO ont décidé d’un premier mai
unitaire.
Même s’il n’a jamais baissé la garde, le mouvement social a
été contraint et forcé de s‘adapter à ces temps de pandémie. Ce qui sans doute
n’était pas pour déplaire à un gouvernement qui préfère les travailleurs assis
que debout : il s’est servi des obligations du confinement pour inciter,
contraindre tout un chacun à oublier pour un temps de manifester… au nom des
contraintes sanitaires bien sûr.
Le premier Mai 2020 en fut l’illustration. Mais voilà plus
d’un an nous vivons, travaillons au rythme COVID. Mais la pandémie a bon dos.
La situation sanitaire est aussi la conséquence des politiques publiques qui se sont attaquées aux services publics et
en particulier aux hôpitaux. Et il a fallu l’engagement, le civisme de
l’ensemble du monde du travail pour faire face à la crise, pour permettre au
pays de tenir, pour faire la preuve de l’utilité sociale de beaucoup de ceux
que Macron n’a pas hésité à dénigrer et insulter dans les premières années de son mandat.
Une volonté de
résistance
Le premier mai 2021, pour nous, doit marquer cette présence
forte du monde du travail, de cette volonté de résistance qui traverse la
société, de cette soif de vivre qui nous anime. « Nous voulons
danser… » dit et répète à satiété une chanson, entonnée et dansée en
chœur, en France, comme ailleurs, à Perpignan, comme à Paris ou Berlin. Ce
premier Mai les organisations syndicales nous font la surprise de se retrouver
à PERPIGNAN et aussi dans les communes du département, de se retrouver de façon
unitaire. Ce ne peut être qu’une satisfaction immense. Que la surprise devienne
une habitude ! C’est ainsi que le mouvement syndical redonnera fierté du métier et envie de s’engager à tous
ceux qui n’ont que la force de leurs bras et de leur cerveau pour construire
leur vie, pour affronter les destins contraires et pour remettre à leur place
l’arrogance de possédants et de leurs affidés qui rêvent de les endormir.. Le
premier mai2021, on se réveille, unis, et on manifeste sans gêne… mais pas sans
masques.
Jean-Marie Philibert ;
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