les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mardi 27 avril 2021

un premier mai U-NI-TAI-RE

 

U-NI-TAI-RE

Les organisations syndicales des PO ont décidé d’un premier mai unitaire.

Même s’il n’a jamais baissé la garde, le mouvement social a été contraint et forcé de s‘adapter à ces temps de pandémie. Ce qui sans doute n’était pas pour déplaire à un gouvernement qui préfère les travailleurs assis que debout : il s’est servi des obligations du confinement pour inciter, contraindre tout un chacun à oublier pour un temps de manifester… au nom des contraintes sanitaires bien sûr.

Le premier Mai 2020 en fut l’illustration. Mais voilà plus d’un an nous vivons, travaillons au rythme COVID. Mais la pandémie a bon dos. La situation sanitaire est aussi la conséquence des politiques publiques  qui se sont attaquées aux services publics et en particulier aux hôpitaux. Et il a fallu l’engagement, le civisme de l’ensemble du monde du travail pour faire face à la crise, pour permettre au pays de tenir, pour faire la preuve de l’utilité sociale de beaucoup de ceux que Macron n’a pas hésité à dénigrer et insulter  dans les premières années de son mandat.

Une volonté de résistance

Le premier mai 2021, pour nous, doit marquer cette présence forte du monde du travail, de cette volonté de résistance qui traverse la société, de cette soif de vivre qui nous anime. « Nous voulons danser… » dit et répète à satiété une chanson, entonnée et dansée en chœur, en France, comme ailleurs, à Perpignan, comme à Paris ou Berlin. Ce premier Mai les organisations syndicales nous font la surprise de se retrouver à PERPIGNAN et aussi dans les communes du département, de se retrouver de façon unitaire. Ce ne peut être qu’une satisfaction immense. Que la surprise devienne une habitude ! C’est ainsi que le mouvement syndical redonnera  fierté du métier et envie de s’engager à tous ceux qui n’ont que la force de leurs bras et de leur cerveau pour construire leur vie, pour affronter les destins contraires et pour remettre à leur place l’arrogance de possédants et de leurs affidés qui rêvent de les endormir.. Le premier mai2021, on se réveille, unis, et on manifeste sans gêne… mais pas sans masques.

Jean-Marie Philibert ;

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