les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 1 novembre 2021

 



Quand on a un poumon vert, on le garde

Ce n’est pas ce que cherche la Mairie d’Argeles qui fait abattre les chênes verts du Bois de la Sorède

Le maire d’Argeles, Antoine Para, aime les arbres, aime le nature et les bébêtes qui la peuplent… mais uniquement sur papier glacé. La vraie nature, celle emblématique du Bois de pins, celle de la plage du Racou que tout le monde lui envie, celle du bois de la Sorède qui aux abords immédiats du village crée un poumon  vert sauvage et authentique ne semble pas le concerner

Il veut dans ce bois-là étendre l’urbanisation d’Argeles et construire 483 logements sur les 14 hectares du bois. Pour cela il faut défricher, et abattre les arbres. Ça a commencé. Il a fallu que des membres du collectif fassent barrage de leur corps devant le bulldozer pour arrêter le massacre et obtenir l’arrêt  d’une opération  que des promoteurs bétonneurs-financiers attendent avec impatience pour s’en mettre plein les fouilles.

La mairie  dit que les travaux sont autorisés par l’état à la demande du promoteur. Parra est aux abonnés absents et se cache derrière des propriétaires privés.  Les riverains sont excédés, la population d’Argelés est en colère. Un regroupement de collectifs et d’associations est à la manœuvre pour empêcher  ce qui ne serait qu’un désastre écologique de plus, au moment de la COP 26. Argeles se distinguerait à ses[1] dépens ;

Dimanche plus de 300 personnes se sont rassemblées dans le bois de la Sorède, ont fait le tour de cette zone verte, comme pour bien marquer qu’elle leur appartient aussi un peu et qu’elles veulent la conserver. Le combat, comme les autres combats ne fait que commencer. Pour obtenir  une suspension de l’abattage, pour faire un recours contre le PLU (plan local d’urbanisme) jusqu’à la création d’une ZAD (zone à défendre). A vor la détermination des participants, elle sera défendue ardemment.



[1]

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