Quand on a
un poumon vert, on le garde
Ce n’est
pas ce que cherche la Mairie d’Argeles qui fait abattre les chênes verts du
Bois de la Sorède
Le maire d’Argeles, Antoine Para, aime les arbres, aime le
nature et les bébêtes qui la peuplent… mais uniquement sur papier glacé. La
vraie nature, celle emblématique du Bois de pins, celle de la plage du Racou
que tout le monde lui envie, celle du bois de la Sorède qui aux abords
immédiats du village crée un poumon vert
sauvage et authentique ne semble pas le concerner
Il veut dans ce bois-là étendre l’urbanisation d’Argeles et
construire 483 logements sur les 14 hectares du bois. Pour cela il faut
défricher, et abattre les arbres. Ça a commencé. Il a fallu que des membres du
collectif fassent barrage de leur corps devant le bulldozer pour arrêter le
massacre et obtenir l’arrêt d’une
opération que des promoteurs bétonneurs-financiers
attendent avec impatience pour s’en mettre plein les fouilles.
La mairie dit que les
travaux sont autorisés par l’état à la demande du promoteur. Parra est aux
abonnés absents et se cache derrière des propriétaires privés. Les riverains sont excédés, la population
d’Argelés est en colère. Un regroupement de collectifs et d’associations est à
la manœuvre pour empêcher ce qui ne
serait qu’un désastre écologique de plus, au moment de la COP 26. Argeles se
distinguerait à ses[1]
dépens ;
Dimanche plus de 300 personnes se sont rassemblées dans le
bois de la Sorède, ont fait le tour de cette zone verte, comme pour bien
marquer qu’elle leur appartient aussi un peu et qu’elles veulent la conserver.
Le combat, comme les autres combats ne fait que commencer. Pour obtenir une suspension de l’abattage, pour faire un
recours contre le PLU (plan local d’urbanisme) jusqu’à la création d’une ZAD
(zone à défendre). A vor la détermination des participants, elle sera défendue ardemment.
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