les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 1 février 2023

Le peuple en marche

Le peuple en marche La « richesse » des temps que nous vivons est telle qu’il s’y passe plein de choses. Ne parlons pas de l’actualité internationale où les fantômes des guerres, des oppressions, des fanatismes donnent l’impression qu’un monde de paix est une utopie impossible… restons dans l’hexagone où nous avons notre lot d’événements multiples et variés à confronter, en espérant que de leur confrontation puisse surgir une petite lumière en mesure d’éclairer ne serait-ce que faiblement nos consciences. Tout est négociable D’abord un événement majeur, qui rappelle des batailles anciennes et récurrentes, le conflit des retraites qu’un président mal élu s’est mis en tête d’imposer à des manants qui selon lui ne travaillent pas assez pour fournir à sa caste, à ses soutiens, à ses affidés tout le pognon nécessaire au remplissage de poche de sa classe. Ce conflit connaît sa deuxième grande étape et nous en saurons le résultat quand vous lirez ces lignes. Mais ce conflit est fait pour durer, puisque j’entends ce matin que la lourde Borne qui nous sert de « prime minister » affirme que les 64 ans ne sont pas négociables. Elle n’a rien retenu de son expérience politique et humaine : tout est négociable, sauf la porte des cimetières. Et elle ne semble pas voir qu’en face elle a un mouvement d’ampleur qui n’a pas fini de faire des petits et de lui donner des soucis, à elle et à sa bande. D’autant plus que la grogne porte aussi sur le pouvoir d’achat, l’indemnisation du chômage, les services publics… Les aléas de la vie politique Dans le même temps, la vie politique continue, et ça cogite tous azimuts, du PCF aux Républicains pour définir une stratégie, des directions, dessiner un avenir, débattre de ce qui peut nous arriver et de la meilleure façon de s’en sortir. La situation le justifie. Les écolos se sont consultés pour désigner une nouvelle direction. Les Républicains se sont consultés pour faire de Ciotti leur nouveau responsable. Le Parti Socialiste pour son congrès de Marseille semble avoir eu du mal à tirer au clair la consultation pour former une équipe dirigeante. Chez les Insoumis, personne ne fut consulté, mais un nouveau collectif de direction a été constitué à la hussarde avec la bénédiction de Mélenchon. Au PCF la consultation, après de vives discussions, a décidé que le texte de la direction servira de base pour le prochain congrès. Chez les macroniens, on ne consulte pas, mais des voix discordantes se font entendre. Au Rassemblement national, on ne réfléchit pas, on est dans les mains de Marine. Ce sont là les péripéties de la vie politique, ses nécessités aussi. La construction lente, laborieuse d’une citoyenneté dans une société traversée par des doutes. Mais l’essentiel n’est pas là. Chaque chose à sa place Leur concomitance avec le conflit majeur des retraites devrait permettre de remettre chaque chose à sa place et de faire de l’intervention sociale, syndicale, unitaire, massive, déterminée l’axe majeur de la lutte pour la construction d’un monde plus juste. Nous ne cessons de le répéter au TC. Parce que chacun/chacune peut y prendre part, peut y prendre sa place à partir de sa situation, de son expérience, de sa soif de bien être, de paix. Chacune/chacun peut y exiger les moyens d’une vie digne dans un partage des richesses qui en finira avec la spoliation du plus grand nombre. Là, c’est un peuple en marche. Jean-Marie Philibert

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