les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

mercredi 31 octobre 2012

les droites et nous.



Les droites … et  nous
Même si ce qui s’y passe  n’est pas toujours réjouissant, en politique, il se passe toujours quelque chose. La droite qui a du temps depuis qu’elle n’est plus aux affaires en fait une nouvelle fois la démonstration : il faut bien s’occuper ! Et dans le marigot ça s’agite dans tous les sens d’autant plus qu’il y a des places à prendre depuis que Nicolas Sarkozy a annoncé son retrait de la vie politique ; annonce dont on peut douter quand on voit et entend l’avalanche de propos, de commentaires, d’interviews qui glosent sur «  …reviendra … reviendra pas… ». Cela fait les beaux jours des médias qui ont le don de parler pour ne rien dire, qui aiment par-dessus tout les réacs de tous poils, surtout quand ils se donnent en spectacle, et que cela peut faire de l’audience.
De l’UMP…
C’était le cas lors du débat Copé-Fillon  sur la deuxième chaîne : les deux ouistitis se disputent, comme des chiffonniers,  la direction de l’UMP, mais à l        a télé ils se sont bien tenus et ils se sont donnés  « du François par-ci et du Jean-François par là, on est ami-ami…On a un grand projet pour la France… »  Ils ont tapé en chœur sur la gauche, sur le PS, sur l’extrême- gauche- le -mal -absolu. Ils ont dénoncé le procès en droitisation qu’on leur fait injustement bien sûr… et ils n’ont cessé de faire des risettes à l’électorat du Front National.  La droite a vraiment du mal à se débarrasser des syndromes  du racisme. Les seules perspectives qu’ils ont dressées pour notre pays, c’est, au nom de la compétitivité des entreprises, de la crise à combattre,  de refaire du Sarkozy (en pire peut-être). Les usines qui ferment, la désindustrialisation, la montée vertigineuse du chômage, l’explosion de la souffrance sociale, ils ne connaissent pas ! Ce ne sont pas des thèmes qui font recette dans les rangs de l’UMP. Tout le monde avait l’air ravi, journalistes, spectateurs et participants : une  vraie soirée télé loin, très loin de la vraie vie.
A l’UDI…
Parce qu’ils sont conscients que la mayonnaise UMP aura peut-être du mal  monter, que dans les vieux pots on ne fait pas nécessairement de la bonne soupe, dans les familles réacs on cherche, on invente, on avance des projets qui sont d’une originalité absolue : on réinvente le centre, mais en le situant à droite. Borloo se colle à la manœuvre et dimanche dernier devant des milliers de fidèles il jette les bases de l’UDI (pour les anciens ça ressemble à l’ancienne UDF de Giscard, voilà pour la nouveauté). Rien que du bonheur : c’est une union, c’est démocratique et  c‘est indépendant. C’est sans doute peut-être un peu moins obtus que l’UMP, mais ça y ressemble comme deux goûtes d’eau, avec la décontraction de Borloo en plus. C’est si séduisant d’ailleurs que notre Alduy local s’est précipité dans les bras de cette UDI en annonçant que dans le département elle serait présente lors des municipales sous sa houlette éclairée bien sûr. Et toc une pierre dans le camp de l’UMP. Et pan sur Pujol, sur Mach, sur Calvet. C’est fou ce qu’on s’aime à droite !
Et au FN.
Pendant ce temps, la droite extrême fait semblant d’être à l’écoute des aspirations des Français pour mieux les étouffer, elle tente de se donner une respectabilité que son histoire, que ses propos démentent.  Tromper son monde, encore et toujours ! On ne se défait pas facilement de ses vieux fantasmes.  Le FN tisse cependant sa toile : à nous aussi et surtout d’y prendre garde.
 L’arme la plus efficace contre cette dérive reste le Front de Gauche. Parce qu’il est le seul vecteur d’un changement social, économique et politique réel.
Du côté de la majorité socialiste, le manque d’ambition, les renoncements en tous genres, la soumission aux impératifs européens, la rigueur budgétaire, le réalisme économique (comme ils disent), la surdité aux revendications  laissent un boulevard à toutes ces droites dont on peut être sûr  qu’elles ne nous sortiront pas de…. la.... .  Chut ! Sois bien élevé.
Jean-Marie PHILIBERT.

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