les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

vendredi 20 novembre 2015

cagade ????



Chronique d’une nouvelle « cagade » annoncée ???

Les observateurs attentifs de la chose publique qui ont un peu de mémoire ne peuvent que se désoler devant les choix faits par la municipalité de PERPIGNAN, en matière d’architecture et d’urbanisme. On pourrait croire à une scoumoune accrochée aux basques de nos édiles qui transforme les plus beaux projets en fiasco.
Nous ne reviendrons pas sur les magnifiques réalisations du centre du monde qui sont en train de devenir un no-man-land que les usagers du TGV traversent sans s’attarder et qui a mis des investisseurs ben naïfs dans la panade, sur les projets fastueux qui devait faire de la garigole un nouvel Eldorado pour les promoteurs. Nous passerons rapidement sur la mutation imposée à l’avenue de la gare, ancien axe majeur de la ville, devenu famélique et déserté. Nous oublierons les projets  stupides que seules des mobilisations locales ont empêchés, comme la disparition de la Place de Belgique pour y reconstruire l’école JJ Rousseau, ou l’école Jeanne Hachette, transformée en logements sociaux dans un quartier où la mixité sociale est à inventer. A ces cagades récentes nous aurions pu ajouter de plus anciennes, comme les parkings souterrains installés en face du Cinéma Castillet, ou ceux creusées sous le jardin Violet, à côté de la Place de Catalogne, ou du Castillet. Ils sont kapouts, ils ne servent plus à rien. Ou bien l’ilot de Selva dans le quartier La Réal, où la reconstruction des logements, n’a attiré aucun téméraire au point que pour l’occuper il a fallu y loger toutes sortes de services et d’associations.
D’autres aménagements qui occupent les esprits tardent à voir le jour, comme ceux qui entourent le Campo Santo, magnifique lieu de mémoire, en plein cœur de la ville, mais très difficilement repérable pour un touriste. EH bien ils arrivent, mais pas dans le sens que vous espérez celui d’une ouverture du quartier, d’une plus grande fluidité, visibilité, d’un meilleur accès. Non ! Il s’agira « d’insérer dans la place (Gambetta) un bâtiment en partie transparent pour ouvrir l’espace tout en prenant en compte le contexte historique et complexe des lieux ». Un mélange de bandage métallique en acier corten et de vitres. Coût de l’opération 3.5 millions d’euro. La scoumoune, je vous dis… et il paraît que la ville est passablement endettée. Mais il est beaucoup plus important d’investir dans le somptuaire et le tape à l’œil que dans le social. Pourtant les rues pitoyables de Saint Jacques et Saint-Jean ne sont pas loin.
JMP

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