les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 29 octobre 2018

un potpourri


Un potpourri…

Les billets d’humeur auxquels vous avez presque échappé

Commençons par la sottise du Roi d’Arabie qui pour éliminer un journaliste-opposant le fait convoquer dans son consulat d’Istanbul où il envoie une équipe de bouchers le couper en tranches pour être sûr qu’on ne parlera plus de lui. C’est raté : il n’a jamais été plus connu ! Il est nul !

Les faux culs

La suite, c’est le bal des faux culs : Erdogan et Trump, l’un est le grand chef de la Turquie, et pour cause, il a rempli ses prisons de tous ses opposants réels ou supposés, il a mis au chômage des milliers  de fonctionnaires et il se rêve en réincarnation du grand Sultan, l’autre est le président des States et il croit ses pouvoirs proportionnels à sa sottise et à sa vulgarité qui sont immenses. Eh bien tous les deux veulent faire comprendre au Roi d’Arabie que ce qu’il fait, ce n’est pas bien. Ils veulent lui donner une leçon de morale. Parce que vous avez bien senti chez ces gens un souci constant de la morale. On ne se refait pas quand on est un honnête homme.

Et l’Europe

Revenons dans nos terres européennes où ce n’est pas triste non plus : vous avez vu ce député facho italien qui n’a pas supporté le discours critique de Moscovici, commissaire européen, et qui, après l’avoir écouté, s’est précipité sur le texte du discours pour le piétiner avec rage, une façon élégante de la nouvelle classe politique italienne pour participer au débat d’idées. Là aussi il y aurait de quoi disserter. Même Mosco, lui d’habitude si calme, pour ne pas dire mou-mou, a vu rouge (enfin presque rose). Mais passons.

Rapprochons-nous de chez nous, Valls à la conquête de Barcelone, une aventure à raconter. Si ce n’est que les Barcelonais eux-mêmes ne semblent pas avoir envie d’en dire grand-chose et qu’ils ne semblent pas enclins à récupérer un produit frelaté de la politique française, même introduit par une starlette (?) richissime de la bourgeoisie locale. Il n’y a que l’Indep qui se sent obligé de faire des ronds de jambes devant l’impétrant. Je n’en vois pas l’intérêt.



Ici aussi

Là où il y aurait matière à écrire, à éructer, à vociférer, à faire les yeux noirs, durs et méchants, comme lui, c’est avec le feuilleton Méluche. Premier épisode, Méluche et la justice, deuxième épisode, Méluche et les journalistes, je crains que, parti comme cela, nous n’en restions pas là. Certes Meluche, c’est la république, mais la justice aussi, c’est la république ! Certes la justice a sorti la lourde artillerie. Certes les journalistes aiment tout ce qui fait du bruit et Méluche s’y entend en bruits et fureur. Mais où sont les enjeux politiques de ces diatribes en tous sens. Moi je m’y perds. Passons.

Je préfère, pour clore la liste,  m’intéresser à l’avertissement, suivi d’effet, de François Ruffin, député FI, qui devant le rejet par les députés En Marche d’une proposition de loi sur l’accompagnement des enfants handicapés en milieu scolaire, leur a plus vertement que d’habitude remonté les bretelles, les a menacés de rendre public leur nom. Il l’a fait. En pays anglo-saxon on appelle ça le « name and shame » et shame, ça veut dire honte ! La honte, ils l’ont eue, même l’inexistante députée du département En Marche (en fait à l’arrêt depuis le début de son mandat), dont j’ai oublié le nom, tellement elle bouge peu. Elle s’appellerait Laurence Gayte.  Elle a piqué quand même une colère. Elle a tort. Elle aura, malgré elle, inscrit son nom quelque part. Ce n’est pas rien !

Je ne comprends pas pourquoi, dans une démocratie représentative ce ne serait pas une bonne chose que les citoyens soient informés de ce que votent leurs représentants.

En fait vous n’avez pas tout à fait échappé à mes mauvaises humeurs vagabondes : il faut dire que nous vivons de drôles de temps. La pire des choses serait de renoncer à l’esprit critique. Alors poursuivons les routes de l’humeur, gaiement quand on peut, lucidement, sérieusement, résolument.

Jean-Marie Philibert.

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