Haro sur
les Catalans
La municipalité de
Perpignan tente d’empêcher un projet de La Bressola
Aliot s’emploie depuis son élection, et même un peu avant, à
donner l’image d’un gentil garçon. Certes il s’est augmenté grassement, il
s’est entouré d’une bande qui n’aime la démocratie qu’en laisse, il a fait les
beaux yeux à la police municipale, il aime la police, il a transformé la ville
de « catalane » en « rayonnante » et a mis du tricolore là
où il y avait du sang et or. … Mais rien pour se mettre l’opinion publique
à dos.
Avec l’épisode du croche-patte fait à la Bressola pour
l’empêcher de créer dans les locaux de l’ancien couvent des clarisses un
établissement scolaire, collège, lycée voué à l’enseignement du catalan il se
dévoile. Comme si, pour lui, la seule langue de la république française était,
restait le français : il ne sait pas que la loi dit le contraire, et que
dans le cadre de cette loi, aussi bien dans le service public, qu’hors du
service public, le catalan est enseigné, comme d’autres langues, dites
régionales, de la république.
Pour être sûr de gêner un maximum, il laisse la Bressola
monter le dossier, obtenir soutiens et subventions ; son premier adjoint
déclare que la mairie n’exercera pas le droit de préemption sur ce lieu. Un
sous-seing privé est signé le 6 août. Le 30 septembre, six jours avant la date
limite pour déposer un droit de préemption, la Bressola est avisée que la
municipalité a exercé ce pouvoir.
Branle bas de combat du coté de la Bressola, actions en
justice, appel à manifester qui a mis dans le rue de la ville plus de 2000
pesonnes pour que le maire retire son
droit de préemption. Mais le maire en question nous joue la victime, « ce
sont des actions politiciennes qui me veulent du mal ».
Quant au projet pour le couvent Sainte Claire, c’est silence
radio… Son penseur culturel, un certain Bonet, envisagerait-il un mausolée pour
Sainte Rita à qui le Bonet en question voue une adoration sans limite ? Je
suis certain que pour Aliot Sainte Rita compte beaucoup plus que quelques
jeunes catalanistes qui saperaient les fondements de la Frrrrance éterrrrnelle.
Jean-Marie Philibert
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