les billets d'humeur de Jean Marie Philibert dans le Travailleur Catalan

Jean Marie PHILIBERT ( c'est moi ) écrit toutes les semaines un billet d'humeur dans le TRAVAILLEUR CATALAN, hebdomadaire de la fédération catalane du PCF.
Je ne peux que vous conseiller de vous abonner à ce journal qui est aujourd'hui le seul organe de presse de gauche du département des Pyrénées Orientales.
J'ai rassemblé dans ce blog quelques uns de ces billets d'humeur en rappelant brièvement les événements qu'ils évoquent

lundi 30 mars 2020

plus jamais ça


« Plus jamais ça ! Préparons le jour d’après »

Sur un appel de personnalités à propos de la situation actuelle

C’est sous ce titre, qui ne devrait plus cesser de résonner et de raisonner dans nos consciences, en ces temps de confinement pour cause d’épidémie mondiale, que dix-huit responsables d’organisations syndicales, associatives et environnementales ont publié un appel qui nous projette dans l’après. C’est salutaire, nécessaire.

Ils terminent par ce rendez-vous : « Lorsque la fin de la pandémie le permettra, nous nous donnons rendez-vous pour réinvestir les lieux publics et construire notre jour d’après. Nous en appelons à toutes les forces progressistes et humanistes, et plus largement à toute la société, pour reconstruire ensemble, un futur, écologique, féministe et social, en rupture avec les politiques menées jusque-là et le désordre néolibéral. »

Passé, présent, futur

Les auteurs de cet appel sont, entre autres, des dirigeant(e)s  connu(e)s et reconnu(e)s d’Attac, de Greenpeace, d’Oxfam, d’Alternatiba, du Droit au Logement, de la FIDL, de la Fondation Copernic, du Syndicat de la Magistrature, de l’UNEF, de l’UNL, de la Confédération paysanne, de l’Union syndicale Solidaires, de la FSU, de la CGT. Beaucoup de ceux qui ont été au cœur des batailles syndicales, sociales de ces derniers temps et qui veulent relier ce passé de lutte contre les dérives manifestes et coupables des pouvoirs politiques et économiques en place, ce présent de… (évitons de la qualifier) et un avenir que l’on ne voit qu’en rupture profonde avec le désordre existant.

Illustration immédiate : la santé, les hôpitaux, les Ehpad dont on paie aujourd’hui le saccage organisé. Ils/elles plaident pour des mesures de justice sociale, interdiction des licenciements, inadéquation du plan d’urgence sanitaire, aide aux plus démunis dans ces temps de confinement. Aider les entreprises, mais suspendre, puis encadrer le versement des dividendes et le rachat d’actions. Contrôler les marchés financiers, et les pratiques des banques. Des prêts directs  de la BCE et des banques publiques aux Etats et collectivités locales. Lutter contre l’évasion fiscale.
Tout faire pour rétablir les grands équilibres écologiques : « il s’agit de soutenir les investissements et la création massive d’emplois dans la transition écologique et énergétique… d’opérer un vaste partage des richesses… » Soutenir massivement tous les services publics. Relocaliser les productions pour éviter notre vulnérabilité. Inventer une nouvelle régulation internationale.


Autant de causes qui ne sont pas inédites dans les colonnes du TC, et qu’il serait plus que temps de voir mises en œuvre. Aujourd’hui les temps l’imposent et nous avec.

JMP

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